Amir chantera plus fort que la haine

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Portrait de Amir Haddad. Le 10 novembre 2017

Amir chante plus fort que la haine — à Gardanne, le 26 juillet

Le 26 juillet, à 21h, à Gardanne, Amir sera sur scène. Un artiste, franco-israélien, qui a choisi de porter fièrement ce qu’il est, qui ne s’excuse pas, qui ne se cache pas. Et qui, malgré la tempête, continue de chanter.

Depuis des semaines, des voix militantes, sous la bannière de la CGT Spectacle et d’autres groupuscules radicaux, appellent à boycotter ses concerts. Pourquoi? Officiellement, pour ses « liens avec Israël ». En réalité, parce qu’il incarne une identité qui dérange. Parce qu’il refuse de s’effacer pour se conformer à ce qu’ils voudraient qu’il soit.
On connaît la musique: on agite des slogans politiques, on parle de « justice », on prétend défendre des causes… mais au fond, ce qu’on vise, ce n’est pas un discours, ce n’est pas un État. C’est une personne. C’est un homme, et à travers lui, tous ceux qui lui ressemblent. Et c’est insupportable.
Ce qu’ils font à Amir aujourd’hui, c’est ce qu’on a déjà vu trop souvent : isoler, salir, exclure. Comme si être franco-israélien, assumer ses racines et vouloir partager sa musique était une faute à expier.
Et pourtant, Amir ne se tait pas. Il monte sur scène. Il sourit. Il donne tout ce qu’il a. Il chante pour tous ceux qui, comme lui, refusent de se laisser intimider.
Le 26 juillet, nous devons être là. Parce que ce n’est pas seulement Amir qu’ils essaient de faire taire: c’est nous tous. C’est la liberté. C’est le droit d’être soi, sans baisser la tête.
Alors venez. Soyons nombreux à applaudir plus fort que leurs cris. À remplir la salle d’énergie, de chaleur, d’amour. À montrer que la musique sera toujours plus forte que la haine.
 Le 26 juillet, à 21h, à Gardanne. Venez. Pour lui. Pour vous. Pour nous. Parce qu’Amir ne chante pas seulement pour lui-même. Il chante pour nous tous.
Et ce soir-là, nous chanterons avec lui.

Et voilà que le bal est ouvert…

À l’origine, on nous parlait de boycotter Israël. Un choix politique, disaient-ils. Puis, sans qu’on s’en rende compte, le curseur a glissé.
Un chanteur israélien comme Amir devient persona non grata. Pourquoi ? Parce qu’il a servi dans Tsahal ? Parce qu’il est israélien ? Ou parce qu’il est juif ?

Peu importe, on ne distingue plus vraiment.

Aujourd’hui, on est gêné devant un homme qui porte une kippa. On murmure dans les couloirs. On évite, on pointe du doigt, parfois même on accuse — sans rien, sans raison. Juste parce que le terrain est prêt :
Les images choquantes défilent à la télévision sur les réseaux sociaux.
La crise économique s’installe.
Le besoin d’un bouc émissaire revient.

Et l’Histoire, encore une fois, menace de se répéter.

Ne nous y trompons pas : ce n’est plus de politique qu’il s’agit. C’est d’humanité. Ou plutôt de son effritement.

Alors oui, boycotter Amir, ce n’est peut-être qu’un symbole. Mais les symboles, parfois, marquent le début des pires glissements.

Restons lucides. Restons debout. Parce que quand on commence à faire la chasse aux juifs, ce n’est jamais Israël qu’on attaque. C’est la République, la liberté, la dignité. C’est nous tous.

Source: Meta
JForum.fr

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