Amal Clooney pourrait être bannie des États-Unis
Un engagement qu’elle pourrait payer le prix fort. En mai 2024, Amal Clooney a expliqué faire partie du panel d’experts juridiques et de conseillers universitaires en droit international qui ont été appelés par la Cour pénale internationale (CPI) pour déterminer s’il fallait entamer des poursuites contre Benyamin Netanyahou.
L’avocate britanno-libanaise spécialisée dans le droit international a voté en faveur de ce mandat d’arrêt, qui visait également son ministre de la Défense, Yoav Gallant, ainsi que contre des dirigeants du Hamas, pour des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité présumés commis dans la bande de Gaza et en Israël.
Une décision qu’Amal Clooney avait justifié en affirmant qu’elle n’accepterait « jamais que la vie d’un enfant ait moins de valeur que celle d’un autre », mais qui avait été qualifiée de « scandaleuse » par Joe Biden. Dans la foulée, la Chambre américaine des représentants avait voté en faveur d’un texte de loi qui instaurerait des sanctions contre la CPI et les membres de son jury, faisant vivement réagir son mari, George Clooney. Des menaces qui n’avaient, à l’époque, pas été suivies de faits, car non soutenues par le président démocrate, mais qui pourrait aujourd’hui se traduire en actes.
Ses biens immobiliers saisis ?
Selon les informations du « Financial Times », le ministère britannique des Affaires étrangères a averti plusieurs avocats chevronnés, dont Amal Clooney, qu’ils pourraient être sanctionnés par le gouvernement de Donald Trump pour leur implication dans cette décision de la CPI. En cause, un décret signé par le Républicain en février dans lequel il a ordonné que « les responsables de la CPI, les employés et les membres de leur famille immédiate » soient frappés de sanctions financières (dont la saisie de leurs biens immobiliers) et de restrictions de visa.
Et si Donald Trump ne nommait que le procureur de la CPI, Karim Khan, dans son décret, tous les autres avocats pourraient être visés par ces sanctions, y compris Amal Clooney. En tant que citoyenne libano-britannique, la mère de famille pourrait ainsi voir son visa d’entrée aux États-Unis invalidé, la privant d’accès à ses résidences en Californie et à New York – bien qu’elle vive désormais à l’année à Brignoles, dans le Var, dans une sublime bastide du XVIIIe siècle. L’avocate n’a pas encore réagi, de même que son mari, déjà ouvertement hostile à Donald Trump.
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