
Alors que tout le pays attend avec fébrilité le retour des otages, une autre arène se prépare à la tempête : les prisons israéliennes.
Le conseiller juridique du Service pénitentiaire, le commandant Eran Nahon, a tiré la sonnette d’alarme auprès du bureau du procureur de l’État. Selon lui, l’accord en cours représente « un risque unique et sans précédent » pour la sécurité des gardiens. Les prisonniers qui resteront derrière les barreaux pourraient tenter de se venger, de mener des violences ou d’initier des émeutes de grande ampleur.
Pour éviter un embrasement, Nahon a demandé la mise en place de règlements d’urgence valables 24 heures et l’annulation de tout transfert de détenus vers les tribunaux durant la période sensible.
Les services de renseignement évoquent un danger « significatif et grave », allant d’agressions ciblées contre les gardiens à l’organisation d’actions coordonnées à l’intérieur des établissements.
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