Albanese est financée par des organisations pro-Hamas
Voyage controversé de l’ONU
Financement polémique autour d’une représentante de l’ONU
La rapporteuse spéciale des Nations Unies pour les territoires palestiniens, Francesca Albanese, se retrouve au cœur d’une vive controverse. Selon les révélations de l’ONG UN Watch, son voyage officiel en Australie et en Nouvelle-Zélande fin 2023 aurait été financé à hauteur de 20 000 dollars par des organisations ouvertement favorables au Hamas. Ces allégations soulèvent de sérieuses questions sur l’impartialité de son mandat au sein des instances onusiennes.
Albanese avait initialement affirmé que ce déplacement était pris en charge par l’Organisation des Nations Unies elle-même. Or, plusieurs sources, dont le site de l’Association australienne des amis de la Palestine (AFPA), confirment que cette dernière a financé la visite. Parmi les autres contributeurs figurent Free Palestine Melbourne, l’Australia Palestine Advocacy Network (APAN) et les chrétiens palestiniens d’Australie.
Liens avérés avec des groupes radicaux
Ce qui inquiète particulièrement, ce sont les affiliations et prises de position publiques de certains de ces groupes. L’AFPA a diffusé une vidéo qualifiant d’ »émouvant » le testament de Yahya Sinwar, chef du Hamas et cerveau présumé des attaques meurtrières du 7 octobre 2023. Ce document incitait explicitement à poursuivre la lutte armée et à « honorer le sang des martyrs ».
Quant à l’APAN, son président Nasser Mashni a lui aussi été critiqué pour ses déclarations radicales. Selon le Herald Sun, il aurait loué les actions de terroristes palestiniens, dont Iham Kamamji, auteur de l’assassinat d’un adolescent israélien en 2006. UN Watch rappelle également que Mashni a été condamné en 1991 pour enlèvement et menaces. Sky News a, de son côté, rapporté que l’organisation caritative qu’il dirige aurait envoyé des fonds à Gaza, soupçonnés d’avoir bénéficié à des entités armées.
Réactions et enquêtes officielles
Face à ces révélations, UN Watch a déposé une plainte formelle auprès du Secrétariat de l’ONU, lequel a saisi le Comité de coordination des rapporteurs spéciaux. Ce dernier est toutefois perçu par certains observateurs comme étant majoritairement favorable à Albanese. Parmi ses membres, le Dr Tlaleng Mofokeng, également rapporteur spécial, a suscité la controverse par des propos virulents visant les Israéliens.
Les États-Unis ont exprimé publiquement leur opposition au renouvellement du mandat d’Albanese, évoquant son « antisémitisme virulent » et son soutien implicite au Hamas. Une lettre officielle a été adressée en ce sens au secrétaire général de l’ONU, António Guterres.
Malgré ces critiques, le mandat d’Albanese a été reconduit. UN Watch affirme que le comité en charge de l’enquête a bien constaté qu’elle avait dissimulé l’origine des financements de son voyage, tout en rejetant les accusations d’antisémitisme portées contre elle.
Un discours très critiqué
Depuis le début de son mandat, Francesca Albanese est souvent accusée de biais idéologique dans ses prises de parole. Peu après les événements sanglants du 7 octobre, elle a minimisé les actes du Hamas, qualifiant les représailles israéliennes de « prétexte à un nettoyage ethnique ». Elle a aussi affirmé que Gaza était « le plus grand camp de concentration du XXIe siècle » — une comparaison vivement dénoncée par le Congrès juif mondial.
Son activité sur les réseaux sociaux a également été pointée du doigt, notamment des publications suggérant que l’armée israélienne utilisait des chiens pour abuser de détenus palestiniens, ou encore des parallèles entre Benjamin Netanyahu et Adolf Hitler. Ces propos, jugés extrêmes par nombre d’observateurs, ont contribué à alimenter les appels à sa destitution.
Pour Hillel Neuer, directeur exécutif d’UN Watch, chaque jour que Francesca Albanese conserve ses fonctions nuit à la crédibilité du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies.
Cet épisode met en lumière les tensions croissantes autour de la neutralité des instances onusiennes dans le conflit israélo-palestinien. Il soulève une question centrale : peut-on confier un rôle aussi sensible à une personnalité au centre de controverses aussi lourdes, tout en garantissant l’impartialité de l’ONU dans une région aussi fragile ?
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