Le Hamas avait tout à perdre avec l’arrivée de Trump,
comme Reagan en 1981
D’après les analyses présentées lors des discussions, il apparaît que l’accord s’est avéré possible, grâce à la fenêtre de temps créée par les échanges entre l’administration de Biden et celle de Donald Trump, qui entrera officiellement à la Maison Blanche ce lundi.
Le Hamas avait beaucoup à perdre car Biden termine son poste et à sa place, la ligne de Donald Tump est offensive : le nouveau Président les menace d’ »ouvrir les portes de l’enfer ». Le Hamas a donc préféré conclure un accord similaire à celui qu’avait signé l’Iran avant l’entrée de Ronald Reagan à la Maison Blanche en 1981, concernant les otages américains de l’Ambassade. Si le Hamas n’avait pas signé l’accord maintenant, les chances d’y parvenir sous Trump à la Maison Blanche auraient considérablement diminué.
La Shekhina inspirait l’assemblée autour de la Table de négociation
Selon les ministres, les combats à Gaza pourraient vraisemblablement reprendre au moindre blocage et Israël devra alors générer suffisamment de leviers de pression sur le Hamas pour qu’il restitue le reste des personnes enlevées (è les 33 premières personnes rentrées en Israël).
Lors de la réunion du cabinet, certains des présents ont parlé avec leur cœur et certains ont même pleuré, par exemple le secrétaire du cabinet Yossi Fuchs, qui a parlé d’une voix étranglée par les larmes. Les responsables présents à la discussion ont déclaré : « Les gens ont parlé du fond du cœur et avec respect. C’était de loin la discussion la plus importante et la plus difficile de ce gouvernement. Une chose était claire : il y avait la Shekinah (Présence Divine) dans cette assemblée. tous ont pris leurs décisions en accord avec le ciel et cela s’est fait sentir. Ce n’est pas une question politique. Personne ne pensait qu’il y avait une position illégitime. Ils savaient exactement pourquoi ils votaient pour ou contre. Personne n’a accusé l’autre de trahison. C’était une discussion très spéciale. »
« Les discussions les plus difficiles et les plus importantes de tous les temps ». Conseil des ministres, hier( Photo : Kobi Gideon/Leam )
Le Shin Beth cashérisera les Palestiniens filtrant le passage de Rafiah
D’après les détails présentés aux ministres, il ressort que les Palestiniens non membres du Hamas seront stationnés au terminal de Rafah et le Shin Bet devra les avoir approuvés. Ils opéreront dans le cadre d’une organisation internationale et Tsahal contrôlera l’ensemble du terminal. Il ne s’agit pas de l’Autorité Palestinienne, mais de personnes ayant une « orientation technocratique ». En outre, une entreprise américaine effectuera le contrôle de sécurité sur l’axe de Netzarim pour garantir que les hommes armés et les armes ne refluepas vers le nord de la bande de Gaza.
Les détails du schéma et l’avis du député
Les personnes enlevées qui seront libérées au cours de la phase I comprennent des femmes, des enfants (Kfir et Ariel Bibas), des observatrices kidnappées à l’avant-poste de Nahal Oz, des hommes âgés de plus de 50 ans, des non-soldats malades et blessés, ainsi qu’Avera Mengistu et Hisham al-Sayed, présents à Gaza depuis plus d’une décennie.
Le tracé se déroulera en trois temps et en plusieurs phases. Elle entrera en vigueur ce dimanche, et au cours de la première étape, trois femmes seront libérées? Elle ne débutera pas avant 16 heures ce jour-là. Le septième jour du plan, le Hamas libérera quatre femmes supplémentaires, et à partir du 14e jour du plan jusqu’à la fin de la cinquième semaine, le Hamas libérera trois autres personnes enlevées tous les sept jours. Au cours de la sixième semaine, le reste des personnes enlevées sera libéré.
Le Comité de sécurité nationale évalue la réalisation de la Première phase
Dans toutes les phases de la phase A, à partir du 14ème jour du plan, les terroristes libéreront en premier les femmes en vie (civils et militaires), ainsi que toutes les personnes enlevées vivantes, avant d’évacuer des espaces physiques. Le pouvoir de décider de l’achèvement de la première phase sera entre les mains du Comité ministériel chargé des affaires de sécurité nationale.
Les 33 personnes enlevées qui devraient être libérées dans le cadre de la phase A de l’accord
Pour chaque personne enlevée vivante ou chaque enfant enlevé vivant, Israël libérera 30 prisonniers de sécurité de moins de 19 ans ou femmes prisonnières de sécurité ; Pour chaque personne enlevée vivante de plus de 50 ans, les prisons israéliennes libéreront 30 terroristes malades ou de plus de 50 ans ; Pour les neuf personnes enlevées qui sont malades ou blessées et qui ne sont pas des soldats, les forces de sécurité libéreront 110 prisonniers de sécurité, conformément aux termes du plan convenu et proportionnellement ; Pour chaque femme soldat, Tsahal libérera 50 prisonnières de sécurité ; Pour Avera Mengistu et Hisham al-Sayed – pour chacun d’eux – Israël rend 30 prisonniers de sécurité ; En outre, Israël va faire sortir 47 terroristes libérés dans le cadre de l’accord Shalit en 2011 et que les forces de sécurité ont arrêté à nouveau depuis.
Le choix des destinations selon la gravité : Gaza, Turquie ou Qatar
Dans la décision du gouvernement, il est souligné que dans chacune des phases de la première phase, les prisonniers de sécurité ne seront libérés qu’après que les personnes enlevées auront été remises aux forces de sécurité israéliennes.
Israël ne libérera un prisonnier de sécurité, dont la libération est prévue dans le cadre de la phase I, reconnu coupable de meurtre ou de fabrication d’explosifs utilisés pour commettre un meurtre ou d’avoir envoyé un terroriste commettre un attentat faisant des victimes, qu’à la condition d’être transféré dans la bande de Gaza ou à l’étranger et à condition qu’il ne retourne pas en Israël ou dans les territoires de Judée et Samarie, de manière permanente ou pour une période de trois ans, selon l’accord entre Israël et le Hamas.
Un prisonnier de sécurité qui a été transféré comme mentionné ci-dessus vers la bande de Gaza ou à l’étranger pour une période limitée à trois ans, peut retourner à la fin de cette période à son lieu de résidence permanent – dans l’État d’Israël ou dans les territoires palestiniens – selon le cas et sous les conditions cumulatives suivantes :
- À condition qu’il n’ait pas commis une infraction qui constitue un acte de terrorisme conformément à la loi israélienne pendant ladite période de temps,
- le Shin Bet devra approuvé cette mesure ainsi que le Comité ministériel chargé des affaires de sécurité nationale.
Fouille méticuleuse de tout camion entrant
Tout camion entrant dans la bande de Gaza conformément aux conditions stipulées dans l’accord sera soumis à une inspection israélienne complète, selon les normes de la police israélienne, conformément à la l’évaluation de la menace à Gaza.
L’avis se lit comme suit : « Les avis classifiés présentaient les diverses considérations sécuritaires et politiques, les opportunités et les risques pour l’approbation du plan, y compris les conséquences qu’ils pourraient avoir sur la réalisation des objectifs de la guerre et sur d’autres niveaux. Ainsi, par exemple, l’approbation du plan pourrait avoir des conséquences négatives sur la situation sécuritaire en Judée-Samarie. Afin de remédier à ce problème, le cabinet politique et de sécurité a pris le 17 janvier 2025 une décision visant à renforcer la sécurité en Judeah-Shomron, en mettant l’accent sur les axes de déplacement et les implantations.
La libération des otages est un des objectifs de la guerre
« En outre, selon les positions des forces de sécurité, il est important et urgent d’exécuter le plan à l’heure actuelle. En outre, selon les positions des organes de sécurité, du ministère des Affaires étrangères et du ministère des Affaires stratégiques, le plan renforcera les relations extérieures de l’État d’Israël et servira de vastes intérêts liés à la sécurité nationale de l’État d’Israël. Il convient de souligner que les positions de Tsahal, du Shin Bet, du Mossad, du ministère des Affaires stratégiques et du ministère des Affaires étrangères doivent soutenir l’approbation du plan de libération des kidnappés israéliens.
« En conclusion, la position du quartier général de la sécurité nationale, basée sur les positions des agences de sécurité (Shin Bet, Mossad, Tsahal), du ministère des Affaires étrangères et du ministère des Affaires stratégiques, qui soutiennent l’approbation des grandes lignes de la libération des personnes enlevées, après avoir pris en compte les considérations sécuritaires et politiques, est que le cabinet doit soutenir l’approbation du schéma. Il fait partie des objectifs de la guerre et est requis pour des raisons de sécurité de l’État d’Israël et la gestion des relations extérieures.
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