L’envoyé américain Steven Witkoff a vivement critiqué le Hamas pour avoir rejeté une nouvelle proposition, qualifiant sa réponse de « totalement inacceptable ».

S’adressant à CNN, Witkoff a également menacé le Hamas, lui disant de « surveiller ce que nous faisons aux Houthis » et a déclaré que la possibilité d’un accord se réduisait rapidement.
Les menaces de Witkoff ont été jugées non professionnelles et inappropriées, d’autant plus que les États-Unis sont censés jouer un rôle de médiateur pour garantir le respect de l’accord de cessez-le-feu par toutes les parties.
Le Hamas continue d’affirmer son engagement envers l’accord, tandis qu’Israël déclare ouvertement son intention de continuer à le violer.
Witkoff, accompagné de responsables américains, a présenté une proposition visant à prolonger la première phase du cessez-le-feu sans retrait total de Gaza ni arrêt définitif des opérations israéliennes. Le plan comprenait :
* La libération de cinq prisonniers israéliens encore en vie, dont le soldat américano-israélien Eidan Alexander.
* La restitution des corps de quatre autres prisonniers israéliens.
* La libération d’un nombre important de détenus palestiniens dans les prisons israéliennes.
Selon Witkoff, Israël a été informé de la proposition avant et après sa présentation. Deux à trois jours plus tard, le Hamas a répondu en posant des conditions que les États-Unis et Israël ont jugées inacceptables.
Le Hamas a accepté de libérer Alexander et les quatre corps, mais uniquement dans le cadre d’un accord plus large, a rapporté Al Jazeera. Ces conditions comprenaient :
* Le maintien de tous les engagements de cessez-le-feu précédents ;
* La reprise immédiate des négociations pour la deuxième phase de l’accord ;
* L’engagement de négocier un cessez-le-feu permanent et le retrait total d’Israël de Gaza ;
* L’ouverture des points de passage frontaliers et l’autorisation de l’aide humanitaire, du commerce et des fournitures de reconstruction à Gaza ;
* La garantie des médiateurs, dont les États-Unis, l’Égypte et le Qatar, que les négociations aboutiraient à une trêve durable.
Le Hamas a insisté sur le fait que sa réponse était conforme à l’accord de cessez-le-feu du 17 janvier. Ils ont rejeté toute tentative de conclure un nouvel accord qui ignorerait les termes initiaux.
PENDANT CE TEMPS ISAREL CONTINUE A TUER DANS LA BANDE DE GAZA :
Rien que pour dimanche, Israel a fait tirer sur des Palestiniens à Beit Hanoun, au nord de la bande de Gaza et sur des maisons palestiniennes dans le quartier d’Al-Jineina, à l’est de Rafah, dans le sud.
Un jeune Palestinien a été tué par une frappe de drone israélien ciblant le rond-point d’Al-Koweït, proche de la ville de Gaza.
Et l’aide humanitaire est toujours bloquée
Le Programme alimentaire mondial (PAM) : « Aucune nourriture n’est entrée à Gaza depuis le 2 mars, car tous les postes frontières restent fermés aux approvisionnements humanitaires et commerciaux. Les prix des denrées alimentaires commerciales flambent, certains produits de base ayant augmenté de plus de 200 %. »

CAPJPO-Europalestine
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