Alors que les responsables égyptiens et américains préparent le sommet de Charm el-Cheikh de lundi, visant à entériner la première phase de l’accord de cessez-le-feu à Gaza, les familles des otages israéliens attendent fébrilement le retour de leurs proches. Dans le même temps, des centaines de milliers de Gazaouis tentent de retourner chez eux dans un champ de ruines.
C’est dans ce contexte plus que fragile que Hossam Badran, un responsable du Hamas, s’est entretenu avec l’AFP. Et ses propos ne prêtent pas à l’optimisme. Les voici :
« Repousser l’agression »
« Nous espérons ne pas revenir (à la guerre), mais le peuple palestinien et les forces de la résistance vont certainement […] utiliser toutes leurs capacités pour repousser l’agression si la bataille leur est imposée », a déclaré Badran dans cette interview.
Négociations « complexes »
« La deuxième phase des négociations nécessite des discussions plus complexes et ne sera pas aussi facile que la première phase », a aussi déclaré Hossam Badran. « Il y a beaucoup de complications et de difficultés, ce qui nécessite des négociations peut-être plus longues ».
Etre expulsés ? C’est « absurde »
L’idée d’expulser les membres du Hamas de Gaza, prévue dans le plan de paix de Donald Trump, est « absurde », dit encore Hossam Badran.
« Les dirigeants du Hamas présents dans la bande de Gaza se trouvent sur leur terre, celle où ils ont vécu, parmi leur famille et leur peuple. Il est donc naturel qu’ils y restent », ajoute-t-il. « Parler d’expulser les Palestiniens, qu’ils soient membres du Hamas ou non, de leur terre est absurde et insensé ».
Le Hamas « pas présent » à la signature
La délégation du Hamas ne participera à la signature d’un accord de cessez-le-feu à Gaza lundi en Egypte.
« Concernant la signature officielle, nous ne serons pas présents », a ainsi affirmé Hossam Badran. Car le mouvement islamiste agit « par l’intermédiaire des médiateurs qataris et égyptiens ».
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