L’industrie israélienne de la défense était présente en force au salon aéronautique de Singapour.
Le ministère de la Défense et onze de ses sous-traitants ont participé au plus grand rassemblement aérospatial et de défense d’Asie, dont Israel Aerospace Industries (IAI), Rafael Advanced Defense Systems et Elbit Systems ESLT.TA.
« Nous ne discutons pas des armes », a déclaré à Reuters Ziv Avni, vice-président du développement commercial d’Elbit, lors de la présentation de son dernier drone aérien, dont une affichette indiquait qu’il pouvait transporter des « munitions d’attente pour des frappes aériennes secrètes et précises ».
ISRAËL SINGAPOUR. RELATIONS. HISTOIRE RECENTE. EN 2016.
L’actuel Premier ministre singapourien, Lee Hsien Loong, a répondu à l’invitation du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou. Le troisième chef de gouvernement de l’histoire de Singapour est le premier dirigeant à se rendre en Israël, où il est arrivé lundi dans le cadre d’une visite historique consolidant près de cinquante ans de relations et de coopération entre les deux États.
Le lien entre la Cité-État et l’État hébreu remonte aux premières années qui ont suivi la décolonisation britannique, avant même que des relations diplomatiques n’aient été officiellement établies quatre ans après l’indépendance en 1965.
A cette date, le chef de gouvernement et père de l’actuel Premier ministre, Lee Kuan Yew, s’est retrouvé contraint de quitter la fédération malaise pour fonder Singapour. Son armée ne comptait alors que deux régiments d’infanterie commandés par des officiers britanniques et était formée de deux tiers de soldats étrangers. Comme Israël en 1948, Singapour a très rapidement ressenti la nécessité de construire un outil de défense dans un contexte local et régional difficile.
Pris par cette urgence de la situation, Lee Kuan Yew s’adressa d’abord à l’Inde et à l’Égypte, les alliés « naturels » du clan des non-alignés, pour finalement choisir d’avoir recours à des conseillers militaires israéliens auxquels il fera appel « secrètement ».
Le général Rehavam Zeevi (Gandhi), le colonel Yaacov Elazari ainsi que le colonel Yehuda Golan et d’autres officiers surnommés « les Mexicains » par le gouvernement singapourien qui voulait dissimuler leur présence dans la région, ont ainsi permis la création de l’actuelle armée singapourienne et ont été à l’origine de sa doctrine militaire: le « Livre brun ».
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