À l’Assemblée générale des Nations unies, la diplomatie arabe a mené une charge coordonnée contre Israël. L’émir du Qatar, Sheikh Tamim bin Hamad al-Thani, a accusé Benjamin Netanyahu de préférer « la guerre au retour de ses 48 otages restants », dénonçant l’attaque israélienne du 9 septembre à Doha contre des dirigeants du Hamas comme un acte de « terrorisme d’État » visant à saboter les négociations de cessez-le-feu. Le roi Abdallah II de Jordanie a lui aussi fustigé le gouvernement israélien, qualifié de « non-partenaire pour la paix », mettant en garde contre le projet d’un « Grand Israël » qu’il a décrit comme une menace directe pour la souveraineté des pays voisins, tout en condamnant la profanation des lieux saints à Jérusalem. De son côté, Recep Tayyip Erdogan a qualifié la guerre à Gaza de
Cette offensive diplomatique s’inscrit dans un contexte où de nouveaux pays européens – dont la France, la Belgique et le Royaume-Uni – viennent de reconnaître officiellement l’État palestinien, portant à près de 80 % la proportion des membres de l’ONU qui en reconnaissent l’existence. Dans ce concert de critiques, l’Indonésie a adopté une position plus nuancée : le président Prabowo Subianto a affirmé que son pays reconnaîtrait Israël dès que celui-ci accepterait un État palestinien, allant jusqu’à conclure son discours par « Shalom » et à proposer l’envoi de 20 000 soldats indonésiens pour une mission de maintien de la paix à Gaza.
SOURCE ELNET.
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