L’éloge funèbre publié par la ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur du Qatar pour le porte-parole de la branche armée du Hamas, Abou Obeida, lève les rares doutes qui subsistaient quant à la position de l’émirat.
JDN | Illustration : l’émir du Qatar
La ministre Lulwa Al-Khater a publié hier soir (lundi) sur son compte X (anciennement Twitter) des paroles d’éloge pour le porte-parole du Hamas, le qualifiant de « cavalier descendu de son cheval ». Ces propos ont suscité de vives critiques, notamment parce qu’il s’agit d’une déclaration officielle d’une ministre en exercice, qui n’a fait l’objet d’aucune réserve ni d’aucune condamnation de la part du gouvernement qatari.
Lorsque des éloges envers une figure identifiée à une organisation terroriste proviennent de hauts échelons gouvernementaux, sans aucune réaction interne, le message est clair : le Qatar ne se contente pas d’héberger la direction du Hamas, il s’identifie à sa voie. Il est évident qu’il s’agit d’une expression de soutien institutionnel à l’organisation et à ses actes.
Cette publication intervient dans un contexte de déclarations antérieures en Israël, selon lesquelles le Qatar est un « État complexe » mais n’est pas défini comme un État ennemi. Ces derniers oraisons funèbres remettent en question cette définition et renforcent les critiques sur le rôle réel de Doha dans le conflit régional.
La source de cet article se trouve sur ce site

