Le débat qui s’est tenu hier au Conseil de sécurité des Nations unies a été convoqué à la demande de la Somalie, qui souhaitait qu’il ait lieu dès ce mois-ci, sous la présidence de la Slovénie au Conseil de sécurité, et non le mois prochain, période durant laquelle la Somalie doit assurer la présidence.
Kol réga’ – Yanki Ferber
La vice-ambassadrice des États-Unis auprès de l’Organisation des Nations unies, Tammy Bruce, a vivement attaqué dans la nuit la réunion du Conseil de sécurité consacrée à la reconnaissance israélienne du Somaliland, affirmant qu’il s’agissait d’un double standard : « Israël a le droit d’entretenir des relations diplomatiques comme tout État souverain. »
Concernant une éventuelle reconnaissance américaine du Somaliland, Bruce a déclaré : « À ce stade, il n’y a pas de changement. »
Elle a souligné que « plusieurs États ont pris la décision unilatérale de reconnaître un État palestinien qui n’existe pas — sans qu’aucune réunion d’urgence ne soit convoquée ».
Le débat a été fixé à la demande de la Somalie, qui a souhaité qu’il se tienne dès ce mois-ci, sous la présidence slovène du Conseil de sécurité, et non le mois suivant, lorsque la Somalie doit en assumer la présidence. La reconnaissance par Israël du Somaliland reflète une réalité existant depuis plus de trois décennies et a été décidée dans le cadre des prérogatives souveraines de l’État d’Israël.
L’ambassadeur d’Israël auprès de l’ONU, Danny Danon, a déclaré : « Il ne s’agit pas ici d’une question de sécurité internationale, mais d’un double standard. Lorsque des États à l’ONU promeuvent une reconnaissance unilatérale d’un État palestinien, le sujet est accepté sans débat et sans opposition. Lorsque Israël exerce ses prérogatives souveraines et agit conformément au droit international, le Conseil de sécurité se réunit en urgence. C’est la preuve du parti pris et de l’hypocrisie de certaines délégations. »
« La reconnaissance d’Israël du Somaliland reflète une réalité existant depuis plus de trente ans et a été décidée dans le cadre de ses compétences souveraines », a ajouté Danon.
Cette annonce a entraîné une série de condamnations de la part de pays arabes et musulmans, parallèlement à des célébrations au Somaliland à la suite de cette reconnaissance — la première depuis sa déclaration d’indépendance.
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