Pas seulement un financement qatari : un député européen révèle comment l’Union européenne a financé le Hamas.
Dans une tribune, Tomasz Zadchovsky un député européen tchèque avertit que l’absence de contrôle strict des fonds d’aide transférés hors d’Europe pourrait permettre à ces fonds d’alimenter des groupes extrémistes, nuisant ainsi à la crédibilité et à la politique étrangère de l’Union européenne.
Tomasz Zadchovsky , député européen tchèque, soutient que l’UE doit renforcer considérablement le contrôle de l’utilisation de ses fonds. Il constate que le débat public en Europe a tendance à se concentrer sur la fraude aux subventions au sein des pays de l’UE, mais ignore largement la gestion des fonds d’aide humanitaire transférés hors du continent.
Selon Zadkowski, en l’absence de mécanismes de contrôle efficaces, il existe un risque réel que les fonds destinés à aider les populations civiles finissent par tomber entre les mains d’extrémistes, voire d’organisations terroristes. C’est d’ailleurs l’un des principaux vecteurs par lesquels, selon lui, des milliards d’euros d’aide européenne sont acheminés vers la bande de Gaza . Il affirme que depuis des années, des avertissements sont lancés quant au fait qu’une partie de ces fonds européens n’atteint pas sa destination et est parfois utilisée indirectement par les dirigeants du Hamas, notamment pour soutenir les familles de terroristes ou par le biais d’organismes civils opérant dans l’entourage de l’organisation terroriste.
L’article fait référence à une publication sur le site web d’Euractiv, selon laquelle des organisations caritatives bénéficiant de financements européens auraient fourni une aide au Hamas. D’après ce rapport, l’information provient de NGO Monitor, qui surveille les activités des organisations non gouvernementales dans les zones de conflit. Zadkowski souligne qu’il ne s’agit pas d’une accusation générale portée contre toutes les organisations humanitaires, mais affirme que ce cas illustre le danger d’un contrôle insuffisant. Selon lui, lorsque des fonds sont transférés vers des zones contrôlées par des organisations terroristes, sans surveillance étroite ni transparence totale, il est très difficile de garantir que l’aide parvienne effectivement aux civils et ne soit pas détournée.
Le député européen soutient également que l’Union européenne a parfois tendance à privilégier les déclarations d’intention et les messages moraux au détriment d’un examen concret des résultats des politiques mises en œuvre. Il affirme que la volonté de démontrer un engagement humanitaire ne saurait se faire au détriment des responsabilités budgétaires et sécuritaires. Il appelle l’Union à appliquer aux fonds d’aide transférés hors d’Europe les mêmes normes rigoureuses de contrôle, de transparence et d’application que celles appliquées aux fonds destinés aux États membres, et soutient qu’il n’y a aucune justification à ce que les fonds extérieurs soient soumis à un contrôle moins strict que les fonds intérieurs.
Zadkowski soutient que si l’UE veut préserver sa crédibilité sur la scène internationale, elle doit prouver que ses fonds ne contribuent pas, même indirectement, à des activités violentes. Il affirme que l’aide humanitaire est un outil important, voire essentiel, mais seulement si elle s’accompagne d’un véritable contrôle, de mécanismes de surveillance efficaces et d’une volonté de suspendre les financements en cas de défaillances constatées. Il avertit qu’ignorer les risques de détournement de fonds d’aide constitue non seulement une erreur morale, mais aussi un échec politique susceptible de nuire à la sécurité, à la stabilité et à la confiance du public dans la politique étrangère de l’UE.
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