Le Premier ministre Benjamin Netanyahou s’est exprimé aujourd’hui sur le travail de l’équipe ministérielle chargée de définir le mandat de la commission d’enquête sur les événements du 7 octobre. Il a précisé que la commission doit examiner un large éventail de sujets — militaires, de renseignement, politiques et publics — sans aucun parti pris politique.
JDN – Baruch Shapira
Une enquête aux contours élargis
Le Premier ministre Benjamin Netanyahou a évoqué ce dimanche les travaux de l’équipe de ministres qui élabore le mandat de la commission d’enquête sur le 7 octobre. Il a insisté sur le fait que l’investigation doit couvrir les dimensions militaires, sécuritaires, politiques et civiles de manière impartiale.
Selon lui, la commission doit également se pencher sur la question du refus de servir (Sarvanout) et ses conséquences sur la sécurité de l’État, ainsi que sur les positions des responsables de la sécurité concernant la controverse publique autour de la réforme judiciaire. « Il faut vérifier si ce désaccord a renforcé ou affaibli Israël », a-t-il affirmé.
Politiques passées et gestion de Gaza
Le Premier ministre a ajouté que la commission doit examiner les aspects civils et diplomatiques, notamment les questions de financement, l’entrée de travailleurs étrangers et la politique menée vis-à-vis de la bande de Gaza dans les années précédant l’attaque. « Il faut examiner la conception politique : qui a promu quoi, et quelles en ont été les conséquences », a-t-il souligné.
La nuit du 6 au 7 octobre
Se référant directement aux événements de la nuit précédant l’attaque du Hamas, Netanyahou a déclaré qu’il fallait examiner en profondeur ce qui s’est passé alors que des alertes et des signes précurseurs existaient déjà. « Qu’a-t-on fait de l’information ? Quelle a été la faille au niveau du renseignement et de l’opérationnel ? », a-t-il interrogé.
Transparence et protocoles
Pour le Premier ministre, seule une commission d’enquête paritaire et impartiale pourra faire la lumière sur les faits. « C’est la seule façon de révéler ce qui s’est réellement passé, et la vérité est d’une intensité stupéfiante », a-t-il déclaré.
Netanyahou a souligné que, quel que soit le périmètre final du mandat, il est primordial de rendre publics les protocoles des discussions du gouvernement et des échelons professionnels. Il demande la publication des enregistrements des réunions entre les équipes d’experts et le niveau politique, tant pour le gouvernement actuel que pour le précédent.
« D’après les documents que j’ai consultés, presque tout peut être exposé au public », a conclu le Premier ministre, ajoutant qu’il s’agit de matériaux d’un impact public « difficile à décrire ».
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