En images : Cornichon, caca et messe en rollers… Ces traditions de Noël étranges à travers le monde

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Aux Philippines, la période des fêtes de Noël démarre dès le mois de septembre.
Aux Philippines, la période des fêtes de Noël démarre dès le mois de septembre. - JAM STA ROSA / AFP / 20 Minutes

Plus c’est long, plus c’est bon. Aux Philippines, on ne rigole pas avec Noël, que l’on fête en abondance. La magie des fêtes démarre même dès le mois de septembre, avec des décorations qui ornent les rues et des chants de Noël qui passent en boucle à la télévision ou à la radio.

A partir du 16 décembre, l’excitation grimpe encore avec neuf messes célébrées à l’aube dans tout le pays. Jusqu’à l’apothéose dans la nuit du 24 au 25 décembre avec la « Misa de Gallo », où toutes les familles se retrouvent à l’église avant de partager un festin et des cadeaux. Et si vous n’en avez pas assez, sachez que l’esprit de Noël continue de flotter aux Philippines jusqu’en janvier.

Pour Noël en Norvège, on cache les balais par peur des sorcières.
Pour Noël en Norvège, on cache les balais par peur des sorcières. - Fabrice COFFRINI / AFP / 20 Minutes

Si vous vous trouvez en Norvège pour Noël, il vous sera impossible de mettre la main sur un balai. Dans la nuit du 24 au 25 décembre, la tradition dans ce pays nordique veut que les habitants cachent tous les balais de la maison. Pourquoi une telle méfiance ? Une vieille croyance folklorique veut que les sorcières et les esprits malveillants sortent cette nuit-là pour rechercher des balais à voler pour s’envoler et semer le désordre. D’où cette prudence des Norvégiens avant d’aller se coucher.

Le jet de pudding au plafond est une tradition de Noël en Slovaquie. Illustration.
Le jet de pudding au plafond est une tradition de Noël en Slovaquie. Illustration. - Geoffrey Swaine/Shutterstock/SIPA / 20 Minutes

Pas besoin de Madame Irma et de sa boule de cristal pour prédire l’avenir. En Slovaquie, les habitants comptent plutôt sur le pudding pour connaître si l’année à venir sera heureuse et chanceuse. Le soir de Noël, cette lourde tâche en incombe à l’homme le plus âgé de la famille. Avant de commencer à déguster le succulent dessert, le doyen de la tablée prend ainsi une cuillerée de pudding avant de la jeter au plafond. Et si le morceau colle, alors l’année sera placée sous le signe du bonheur pour toute la famille. Dans le cas contraire, les invités pourront toujours se retourner contre le cuisinier ou la cuisinière.

Aux Etats-Unis, notamment dans le Midwest, un cornichon est planqué dans le sapin de Noël.
Aux Etats-Unis, notamment dans le Midwest, un cornichon est planqué dans le sapin de Noël. - Virginia Mayo/AP/SIPA / 20 Minutes

Connaissez-vous le Christmas Pickle ? Cette tradition américaine, qui aurait été importée par des immigrés allemands, consiste à planquer une décoration en forme de cornichon dans le sapin de Noël. Le premier enfant qui parvient à le retrouver aura la chance de recevoir un cadeau supplémentaire ou le privilège d’ouvrir ses cadeaux en premier.

Dans le Michigan, la ville de Berrien Springs s’est d’ailleurs autoproclamée capitale mondiale du Christmas Pickle, avec un festival qui se tient chaque année en décembre. Plusieurs versions existent sur l’origine de cette tradition qui reste assez méconnue en Allemagne. L’une des croyances les plus répandues raconte qu’un soldat d’origine bavaroise, fait prisonnier lors de la guerre de Sécession, aurait survécu grâce à un cornichon offert par un garde. En souvenir de cet épisode, il aurait alors, de retour chez lui, décidé de cacher un cornichon dans le sapin chaque année à Noël par gratitude pour le geôlier.

Pour Noël, beaucoup de Japonais prennent la direction du KFC pour s’enfiler un seau de poulet frit.
Pour Noël, beaucoup de Japonais prennent la direction du KFC pour s’enfiler un seau de poulet frit. - Yuichi Yamazaki/Getty Images via AFP / 20 Minutes

Oubliez les huîtres, le foie gras et la bûche ! Au Japon, la tradition culinaire pour Noël est de s’enfiler un seau de poulet frit de la marque américaine KFC. Noël n’étant pas célébré au Japon, ce phénomène a vu le jour dans les années 1970. Après avoir entendu des clients étrangers se plaindre de ne pas pouvoir manger de la dinde ce soir-là, le directeur du premier KFC au Japon aurait alors eu l’idée de la remplacer par du poulet frit avec une campagne publicitaire « Kentucky pour Noël » à l’appui. Le succès a été immédiat et perdure encore aujourd’hui avec près de 3,6 millions de commandes ce jour-là, soit dix fois plus qu’un jour normal. Pour être sûrs d’avoir leur seau de poulet frit le jour J, certains clients passent même commande dès début novembre.

En République tchèque, c’est la carpe que l’on sert à Noël. Illustration.
En République tchèque, c’est la carpe que l’on sert à Noël. Illustration. - Milos Ruml/AP/SIPA / 20 Minutes

En République tchèque, pas de Noël sans carpe. Mais avant de déguster le poisson d’eau douce, la tradition veut que la carpe reste plusieurs jours dans la baignoire familiale avant de passer à la casserole. Datant de l’époque communiste, cette coutume est également respectée en Pologne et en Slovaquie. Mais depuis quelques années, les défenseurs des animaux se battent pour interdire la vente de carpes vivantes.

Au Venezuela, les habitants se rendent à la messe de Noël en rollers.
Au Venezuela, les habitants se rendent à la messe de Noël en rollers. -  Yuri CORTEZ / AFP / 20 Minutes

Comme dans tous les pays d’Amérique du Sud, la messe traditionnelle de Noël est quasiment immanquable au Venezuela, où les églises sont pleines à craquer. Et pour s’y rendre, les habitants de Caracas ont un moyen de transport bien original puisqu’ils y vont en rollers.

Pour assurer la sécurité des fidèles, de nombreuses rues de la capitale sont d’ailleurs fermées à la circulation pendant plusieurs heures. Cette tradition des « patinatas » remonterait aux années 1950, une période où les enfants recevaient souvent des patins à roulettes en cadeau.

Figure typique de la Catalogne, le caganer, le santon chieur, est désormais décliné à toutes les sauces.
Figure typique de la Catalogne, le caganer, le santon chieur, est désormais décliné à toutes les sauces. - Josep LAGO / AFP / 20 Minutes

Avec son bonnet rouge, sa chemise blanche et son pantalon baissé, il est une figure incontournable (ou indécrottable) de la crèche de Noël en Catalogne. Ce personnage traditionnel s’appelle le caganer, littéralement « le chieur » – ou le santon qui fait caca. Aux côtés de Marie, Joseph, l’âne, le bœuf et les rois mages, le santon trouve sa place dans la crèche car il est un symbole de chance et de prospérité pour l’année à venir.

Fierté catalane, le caganer se décline désormais à toutes les sauces, toutes les personnalités politiques, sportives ou politiques de la planète ayant désormais leur caganer.

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