C’est la première fois qu’il entend parler du Français Laurent Vinatier, emprisonné en Russie. C’est en tout cas ce que Vladimir Poutine a affirmé ce vendredi lors de sa conférence de presse annuelle. « Je vous promets que je vais me renseigner. Et s’il y a la moindre chance de résoudre cette question de manière positive, si la loi russe le permet, nous ferons tout notre possible », a-t-il ajouté.
Le chercheur a été condamné en octobre 2024 à trois ans de prison pour ne pas s’être enregistré en tant qu’« agent de l’étranger », alors qu’il collectait des « informations militaires » pouvant être « utilisées contre la sécurité » de la Russie. L’intéressé avait reconnu les faits mais plaidé l’ignorance.
Un possible procès pour « espionnage »
En août, il avait comparu devant un tribunal russe pour des accusations d’« espionnage » qui, si elles étaient confirmées, risqueraient d’alourdir considérablement sa peine. L’enquête a été prolongée et il pourrait connaître un nouveau procès pour espionnage fin février 2026, selon son avocat français. Laurent Vinatier avait déclaré en août ne s’attendre « à rien de bien, à rien de positif » après avoir appris ces nouvelles accusations.
Ce chercheur de 49 ans, spécialiste de l’espace post-soviétique, était employé par le Centre pour le dialogue humanitaire, une ONG suisse qui fait de la médiation dans des conflits hors des circuits diplomatiques officiels, notamment s’agissant de l’Ukraine.
Paris a exigé de Moscou la libération de son ressortissant, accusant la Russie de chercher à prendre des Occidentaux en otage, alors que les relations entre les deux pays sont tendues.
La source de cet article se trouve sur ce site

