« C’est un bon garçon »: la mère et épouse des suspects??
Une partie de la presse française a un réflexe pavlovien qui devient franchement indécent.
Dès qu’un terroriste tue, elle part recueillir le témoignage qui adoucirait l’histoire, celui de la mère, de l’épouse ou du voisin, et ressort le sempiternel « c’était un bon garçon ».
Comme si, après un attentat, la priorité était de réhumaniser l’auteur, de noyer l’acte dans du contexte et de la nuance automatique, et de diluer la responsabilité dans un récit empathique. La focale se déplace. L’assaillant devient le personnage central, les victimes passent au second plan, et le mobile devient presque un sujet gênant.
À force de relativisme, on finit par banaliser l’horreur.
Et pendant qu’on fabrique le portrait du « bon gars », on laisse s’installer une idée toxique : que cette violence serait un accident individuel, un dérapage isolé, plutôt qu’un fait idéologique et politique qu’il faut nommer clairement et combattre.

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