Exclusivité : Trump prévoit de nommer un général américain à la tête des forces de sécurité de Gaza.
L’administration Trump prévoit de nommer un général américain deux étoiles à la tête de la Force internationale de stabilisation (FIS) à Gaza, selon deux responsables américains et deux responsables israéliens.
Pourquoi c’est important : Cette nomination renforcera encore la responsabilité des États-Unis dans la sécurisation et la reconstruction de Gaza , ce qui est en train de devenir le plus grand projet politico-civil-militaire américain au Moyen-Orient depuis plus de vingt ans.
En résumé : les États-Unis ont établi un quartier général civilo-militaire en Israël pour surveiller le cessez-le-feu et coordonner l’aide humanitaire.
Les États-Unis pilotent la planification de la reconstruction de Gaza.
Trump devrait prendre la tête du Conseil de paix de Gaza, et ses principaux conseillers seront membres d’un conseil exécutif international.
Désormais, les États-Unis prendront le commandement des forces de sécurité de l’enclave. Néanmoins, des responsables de la Maison Blanche insistent sur le fait qu’il n’y aura pas de troupes américaines au sol à Gaza.
À la une : Le cessez-le-feu à Gaza est jusqu’à présent le plus grand succès de la politique étrangère de Trump durant son second mandat, mais la trêve est fragile et son administration souhaite passer rapidement à la deuxième phase pour éviter de retomber dans la guerre.
La deuxième phase de l’accord prévoit un retrait plus important des Forces de défense israéliennes (FDI), le déploiement des FDI à Gaza et la mise en place d’une nouvelle structure de gouvernance, notamment le Conseil de la paix dirigé par Trump.
Le Conseil de sécurité de l’ONU a récemment autorisé la création de l’ISF et de son conseil d’administration.
Trump a déclaré mercredi aux journalistes qu’il prévoyait d’annoncer la création du Conseil de la paix pour Gaza début 2026. En coulisses : Deux responsables israéliens ont déclaré que l’ambassadeur des Nations Unies, Mike Waltz, qui s’est rendu en Israël cette semaine, a indiqué au Premier ministre Benjamin Netanyahu et à d’autres responsables que l’administration Trump allait prendre la tête des forces de sécurité israéliennes et nommer un général deux étoiles à leur commandement.
« Waltz a même déclaré qu’il connaissait personnellement le général et a souligné que c’était quelqu’un de très sérieux », a déclaré un responsable israélien.
Les responsables israéliens ont indiqué que Waltz avait souligné que le fait qu’un général américain soit à la tête des forces de sécurité israéliennes devrait donner à Israël l’assurance qu’elles opéreraient conformément aux normes appropriées.
Deux responsables américains ont confirmé que le plan prévoit la nomination d’un général américain à la tête des ISF.
Ce qu’ils disent : Un responsable de la Maison Blanche a déclaré que des discussions avaient eu lieu concernant la composition des Forces de sécurité israéliennes, du Conseil de la paix et d’un gouvernement palestinien technocratique, « mais aucune décision définitive n’a été prise ni communiquée ».
Situation actuelle : Les responsables américains affirment être dans les dernières étapes de la mise en place des forces de sécurité israéliennes et de la nouvelle structure de gouvernance pour Gaza.
Les États-Unis ont proposé que l’ancien envoyé spécial de l’ONU pour le Moyen-Orient, Nickolay Mladenov, serve de représentant du Conseil de la paix sur le terrain à Gaza, travaillant avec un futur gouvernement technocratique palestinien, selon des sources bien informées.
L’administration Trump a discrètement informé les pays occidentaux du Conseil de la paix et des Forces de sécurité islamiques (FSI) et les a invités à y adhérer. Selon deux sources bien informées, l’Allemagne et l’Italie ont déjà été invitées à rejoindre le Conseil.
L’Indonésie, l’Azerbaïdjan, la Turquie et l’Égypte ont déjà manifesté leur volonté d’envoyer des soldats aux Forces de sécurité israéliennes, mais on ignore si cette position est toujours d’actualité. De même, on ne sait pas si des pays occidentaux accepteront d’envoyer des troupes.
Point de friction : La principale raison de cette hésitation est que de nombreux pays veulent savoir si le Hamas désarmera réellement de son plein gré et quelles seront les règles d’engagement de cette nouvelle force.
Les États-Unis ont informé les pays européens ces derniers jours que leur plan est de commencer à déployer les forces de sécurité israéliennes une fois le Conseil de la paix en place, mais aucun calendrier précis n’a été donné, a déclaré un diplomate européen.
Lors d’une réunion d’information avec des diplomates européens à Tel Aviv lundi, des responsables américains ont souligné que si leurs pays n’envoyaient pas de soldats aux forces de sécurité israéliennes ou ne soutenaient pas les pays qui le font, l’armée israélienne ne se retirerait pas des zones de Gaza qu’elle occupe encore.
« Le message était clair : “Si vous n’êtes pas prêts à aller à Gaza, ne vous plaignez pas que Tsahal y reste” », a déclaré le diplomate européen au fait de la réunion d’information.
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