
Plus de 120.000 caméras domestiques auraient été piratées en Corée du Sud pour alimenter un site pornographique étranger. Quatre suspects ont été arrêtés, relançant les inquiétudes autour de la sécurité de ces appareils et de la protection de la vie privée.
Grosse inquiétude au pays du matin calme. La police a arrêté quatre personnes, en Corée du sud, accusées d’avoir piraté plus de 120.000 caméras installées dans des maisons, des commerces ou même des lieux sensibles comme un studio de Pilates ou une clinique gynécologique.
Les images auraient servi à produire des vidéos à caractère sexuel, ensuite diffusées sur un site étranger, d’après la BBC.
Des mots de passe trop simplistes
Les suspects auraient profité de mots de passe trop simples pour prendre le contrôle des caméras. Deux d’entre eux auraient alimenté à eux seuls près des deux tiers des vidéos publiées cette année sur le site illégal : l’un aurait piraté 63.000 caméras et vendu 545 vidéos, l’autre 70.000 caméras pour 648 vidéos supplémentaires.
Les autorités ont annoncé travailler avec des agences étrangères pour fermer la plate-forme et identifier son opérateur. Trois personnes ont aussi été interpellées pour avoir acheté ou regardé ces images.
La police a prévenu des victimes dans 58 lieux et les a aidées à sécuriser leurs appareils. Elle a rappelé l’importance de changer régulièrement les mots de passe, alors que le pays reste confronté à une multiplication des affaires liées aux caméras cachées et piratées.

