
Au lendemain d’intenses tractations à l’Assemblée nationale, Sébastien Lecornu a souhaité encourager les députés à se prononcer sur le budget de la Sécurité sociale. Dans un post nocturne publié sur X, il est notamment revenu sur le danger que représente l’absence de budget.
Le compte à rebours est lancé dans l’hémicycle. Tôt dans la matinée ce samedi, le Premier ministre Sébastien Lecornu a encouragé les députés à se prononcer sur le budget pour la Sécurité sociale. Celui-ci sera examiné mardi à l’Assemblée. Il n’est «pas parfait», mais c’est «le meilleur budget possible», a-t-il estimé, incitant les parlementaires à voter «en conscience, pour l’intérêt général».
L’Assemblée nationale a achevé la discussion en deuxième lecture des trois parties du projet de loi de financement pour la sécurité sociale, sans que – par quatre fois – le Gouvernement n’ait eu à recourir au 49.3.
Parole libre, débat libre. Comme promis.
Chaque amendement…
— Sébastien Lecornu (@SebLecornu) December 6, 2025
Dans un long post publié sur X dans la nuit, il est revenu sur «ce texte», «fruit de plusieurs semaines de travail parlementaire». «Ce n’est pas le texte du gouvernement, ni celui d’un parti politique, mais une avancée voulue par le Parlement, qui affirme pleinement ses prérogatives», a-t-il ajouté, soulignant la nécessité de le voter.
«Des réformes nécessaires pour protéger les Français»
«Ne pas avoir de budget serait dangereux, pour notre protection sociale, nos comptes publics et pour le rôle du Parlement», a rappelé le ministre, tout en laissant entendre que «des réformes» étaient «nécessaires pour protéger les Français» face au déficit de la Sécurité sociale. Et de finir son post en remerciant ceux qui ont accepté la suspension de la réforme de 2023 «par esprit de responsabilité». «L’histoire retiendra leur rôle d’apaisement», a-t-il justifié.
Cette intervention de Sébastien Lecornu intervient au lendemain d’intenses tractations à l’Assemblée nationale. En effet, ce vendredi, les députés ont adopté la partie recettes du budget de la Sécurité sociale. Un scrutin décisif pour l’ensemble du texte et la poursuite des débats, qui contient notamment la suspension de la réforme des retraites, condition de la non-censure du gouvernement de Sébastien Lecornu par les socialistes.

