Guerre en Ukraine : Poutine menace l’Europe et déroule le tapis rouge aux émissaires américains

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Vous avez raté les derniers événements sur la guerre en Ukraine ? 20 Minutes fait le point pour vous tous les soirs. Voici l’essentiel de ce mardi 2 décembre, au 1.377e jour du conflit.

Le fait du jour

Même les marchés financiers retiennent leur souffle dans l’attente de nouvelles des négociations qui se déroulent ce mardi soir au Kremlin. Selon les photos, le président russe Vladimir Poutine a accueilli l’émissaire américain Steve Witkoff en compagnie son conseiller diplomatique Iouri Ouchakov et de son émissaire pour les questions économiques internationales, Kirill Dmitriev. Côté américain, Jared Kushner, le gendre de Donald Trump, est l’invité surprise de la délégation, donnant une dimension très « business » à l’entrevue.

Elle n’est pas encore terminée à l’heure où nous écrivons ces lignes mais côté ukrainien, on évoque une possible rencontre ce mercredi à Bruxelles avec les émissaires américains.

Dans son dernier message sur X, le président ukrainien Zelensky oscille entre la résignation et la combativité : « Il n’y aura pas de solution facile pour mettre fin à la guerre. […] Le problème n’est pas la complexité des décisions à prendre. Je suis capable de les prendre. L’important est que tout soit juste et transparent. Qu’aucune manœuvre ne soit faite dans le dos de l’Ukraine. Que rien ne soit décidé sans l’Ukraine, concernant notre avenir », écrit-il.

La déclaration du jour

« Nous n’avons pas l’intention de faire la guerre à l’Europe, mais si l’Europe le souhaite et commence, nous sommes prêts dès maintenant. »

Cette menace, pas du tout voilée, a été lancée par Vladimir Poutine juste avant sa rencontre avec la délégation américaine. Le maître du Kremlin a accusé les Européens de vouloir « empêcher » les efforts déployés par l’équipe de Donald Trump. « Ils n’ont pas de programme de paix, ils sont du côté de la guerre », a-t-il ajouté, laissant entendre que les Européens étaient « vexés » de ne pas participer directement aux négociations.

Le chiffre du jour

5.660. Le nombre de missiles et drones que la Russie a tiré sur l’Ukraine au cours de ses attaques nocturnes du mois de novembre. C’est 2 % de plus qu’au mois d’octobre.

La tendance

Qui des Russes ou des troupes de Kiev tient la ville de Pokrovsk, cité stratégique à la croisée des routes et chemins de fer menant aux dernières places fortes des Ukrainiens dans l’est du pays ? Moscou a revendiqué sa conquête lundi alors que Kiev a indiqué ce mardi que les combats s’y poursuivaient. « Les envahisseurs ont tenté une nouvelle fois de planter leur drapeau dans l’un des quartiers de la ville, afin que les propagandistes puissent l’utiliser comme preuve » de la prise de la ville, a déclaré le groupement de l’armée ukrainienne Est. « Après cela, ils se sont enfuis précipitamment ».

Vladimir Poutine a donné une tout autre version : Pokrovsk « est entièrement entre les mains des forces armées russes », a-t-il lancé, invitant les journalistes qui en douteraient à s’y rendre « afin d’y constater par eux-mêmes ce qui s’y passe ».

Notre dossier sur la guerre en Ukraine

La prise de la ville compliquerait le ravitaillement des militaires ukrainiens basés ailleurs sur le front et offrirait aux soldats russes un tremplin pour avancer vers l’Ouest, où les défenses ukrainiennes sont plus éparses, et vers le Nord, où se trouvent les grandes villes de Kramatorsk et de Sloviansk.

Sa prise menacerait aussi d’encerclement la garnison ukrainienne dans la ville voisine de Myrnograd.

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