Le président des États-Unis a rejeté les demandes du président du Venezuela d’obtenir une amnistie complète, qui lui aurait permis de quitter son pays sans risque d’être éliminé dans tout autre endroit où il se rendrait.
JDN
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Une conversation téléphonique a eu lieu la semaine dernière entre le président américain Donald Trump et le président vénézuélien Nicolás Maduro. L’existence de cet appel, confirmée par Trump, intervient après des mois durant lesquels les États-Unis ont intensifié la pression sur le Venezuela par divers moyens : frappes américaines contre des bateaux de contrebandiers dans la mer des Caraïbes, menaces répétées de Trump d’étendre l’activité militaire au territoire vénézuélien, et désignation de l’organisation « De los Solis » — dont l’administration Trump affirme que Maduro fait partie — comme organisation terroriste étrangère.
Quatre sources ont révélé que le président américain Donald Trump a rejeté plusieurs demandes du président du Venezuela Nicolás Maduro lors d’un court appel téléphonique le mois dernier, réduisant ainsi les options du dirigeant vénézuélien de démissionner et de quitter son pays avec une garantie de passage sûr fournie par les États-Unis, selon un rapport de Reuters.
Selon trois des sources, Maduro a indiqué à Trump durant l’appel qu’il était prêt à quitter le Venezuela à condition que lui et les membres de sa famille reçoivent une amnistie complète, y compris la levée de toutes les sanctions américaines et la clôture d’un dossier majeur auquel il fait face devant la Cour pénale internationale. D’après ces sources, Maduro a également demandé la levée des sanctions contre plus de 100 hauts responsables du gouvernement vénézuélien, dont beaucoup sont accusés par les États-Unis de violations des droits de l’homme, de trafic de substances illégales ou de corruption.
Deux sources ont indiqué que Maduro a également demandé que sa vice-présidente, Delcy Rodríguez, dirige un gouvernement de transition avant la tenue de nouvelles élections. Trump a rejeté la plupart de ses demandes lors de cet appel, qui a duré moins de 15 minutes, mais a annoncé à Maduro qu’il avait une semaine pour quitter le Venezuela vers la destination de son choix avec sa famille. Deux des sources ont précisé que ce passage sûr a expiré vendredi dernier, ce qui a conduit Trump à annoncer samedi la fermeture de l’espace aérien vénézuélien.
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