Bismuth ouvre le débat : « La loi renforcera la sécurité et protégera le monde de la Tora »

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Le président de la commission des Affaires étrangères et de la Défense, le député Boaz Bismuth, a ouvert le débat historique sur le projet de loi avec des mots empreints d’émotion : « Le monde de la Tora est au cœur de notre identité. Il n’est pas juste de s’y opposer, mais plutôt d’avancer ensemble vers un objectif commun, dans le respect mutuel. »

JDN

Ce matin (lundi), le député Boaz Bismut a ouvert le débat sur la loi relative à la conscription au sein de la Commission des affaires étrangères et de la sécurité, soulignant l’importance historique du moment : « En ce jour, tout le peuple d’Israël nous suit. J’oserais même dire que les générations qui nous ont précédés et celles qui nous suivront le font également. Nous vivons un moment exceptionnel dans l’histoire de la nation. La Knesset se doit de se prononcer non seulement sur une loi, et pas seulement sur une loi historique, mais sur un amendement.»

Le président de la commission a insisté sur le fait que ce projet de loi n’est pas une question partisane : « Le projet de loi que nous présentons aujourd’hui n’est pas une affaire de coalition ou d’opposition. C’est une loi qui appartient à l’ensemble de l’État d’Israël. Cette loi est née de la nécessité vitale de renforcer la sécurité de l’État, tout en préservant le tissu social israélien, le monde de la Tora et le droit de vivre ensemble ici.»

Bismuth a ajouté : « Je préside la commission des Affaires étrangères et de la Défense, mais en tant que Juif, je pense aussi à mes ancêtres et à mes mères des générations précédentes, qui ont donné leur vie pour préserver la Tora d’Israël et notre héritage ancestral. Au-delà de l’impérieuse nécessité sécuritaire, cette loi porte un message fort de la Knesset et de l’État d’Israël : l’étude de la Tora a une valeur inestimable, car elle préserve le cœur spirituel de notre peuple. »

« Voter pour, c’est voter pour l’avenir d’Israël. Voter contre, c’est se livrer à des manœuvres politiques. »

Le président de la commission a vivement critiqué les opposants à la loi : « Cette loi, avec les modifications que nous y apporterons probablement lors des discussions, révélera une vérité simple : voter pour, c’est voter pour l’avenir de l’État d’Israël. Voter contre, c’est privilégier les petits jeux politiques au détriment de la sécurité nationale, au détriment de l’intérêt général. »

« Enfin, l’ordre sera rétabli. »

Bismuth a présenté les avantages de la loi : « Pour la première fois, nous proposons un cadre clair, stable et empirique, fondé sur des objectifs précis, tout en maintenant un dialogue constructif avec l’armée. Un cadre qui apporte de la certitude à Tsahal, au monde religieux et à tous les citoyens d’Israël. Enfin, l’ordre sera rétabli. »

Il a ajouté : « Je le dis haut et fort : cette loi est bénéfique pour l’État. Elle restaure la confiance, elle rétablit la justice et, au terme du processus, elle renforcera notre unité. L’incertitude prend fin. »

« Ne vous comportez pas comme des politiciens. »

Bismuth a exhorté les membres du comité à transcender les clivages politiques : « Nous vivons un moment charnière de l’Histoire. Les générations futures se demanderont comment nous avons bâti une armée plus forte, une société plus juste, un État plus uni. Je vous le demande : n’abordez pas ces discussions comme des politiciens. Soyez à la hauteur de l’enjeu et parlez non seulement de la loi, mais aussi de notre avenir. »

Un avertissement tiré des leçons de l’histoire

Le président du comité a répondu aux critiques attendues : « Il y aura toujours des contre-arguments. En tant que Juifs, nous connaissons bien la question des strictes exigences de la Halakha, un sujet sans fin. Là encore, on prétendra que nous ne recrutons pas suffisamment, que nous n’avons pas renforcé nos mesures, que nous n’avons pas imposé assez de sanctions et de restrictions. Mais nous avons aussi tiré des leçons de l’Histoire, une expérience douloureuse où notre nation a été anéantie par notre refus de faire des compromis internes.»

Bismuth a adressé un message à la gauche : « Certains parmi nous tentent depuis des années de nous convaincre de faire la paix avec nos ennemis, même les plus acharnés. J’attends donc d’autant plus d’eux qu’ils fassent la paix avec nos frères ‘harédim. Le monde de la Tora est au cœur de notre identité. Il n’est pas juste de s’opposer à eux, mais plutôt d’avancer ensemble vers un objectif commun, dans le respect mutuel.»

Bismuth conclut son discours par une prière : « Je prie le D’ d’Israël de nous aider à surmonter nos divisions internes afin de mettre fin à nos troubles et à nos souffrances, et d’accomplir ensemble – nous tous, alliés et opposants – une correction historique pour le bien de toute la nation.»

Il termina son discours par une citation : « Que la grâce du Seigneur notre D’ soit sur nous, que l’œuvre de nos mains réussisse. Amen. »

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