Le 1er Décembre 2025 – Salle Colbert – Colloque franco-israélien sur les thématiques de l’eau, en coopération avec le service économique près l’Ambassade d’Israël à Paris, Israël Export Institute, la CCIIF et la CCFI.
Le colloque est destiné aux Chefs d’entreprise, décideurs, prescripteurs, collectivités, agences gouvernementales, acteurs de l’industrie et l’agriculture réunis pour échanger avec des membres de la mission et experts pour des partenariats économiques.
Un événement animé par Fabienne Lissak, Maitre de cérémonie, journaliste TV Finance, et par Gérard Pomper, Administrateur UFE Monde, Président UFE Israël.
Israël est devenu un leader mondial dans les technologies de l’eau grâce à une combinaison de facteurs innovants et de stratégies efficaces. Voici quelques-unes des raisons clés :
– *Gestion intelligente de l’eau* : Israël a développé des systèmes de gestion de l’eau intelligents qui utilisent des capteurs, des données et des algorithmes pour optimiser l’utilisation de l’eau. Des entreprises comme TaKaDu et Agrinoze sont à la pointe de cette technologie ¹.
– *Dessalement de l’eau de mer* : Israël a investi massivement dans des usines de dessalement de l’eau de mer, comme celles de Hadera et Ashkelon, qui fournissent près de 70% de l’eau potable du pays.
– *Recyclage des eaux usées* : Israël recycle environ 85% de ses eaux usées, ce qui en fait l’un des pays les plus avancés au monde dans ce domaine.
– *Irrigation goutte-à-goutte* : L’entreprise israélienne Netafim a développé un système d’irrigation goutte-à-goutte qui permet de réduire considérablement la consommation d’eau tout en augmentant les rendements agricoles.
– *Recherche et développement* : Israël investit fortement dans la recherche et le développement de nouvelles technologies de l’eau, avec des institutions comme l’Université de Tel-Aviv et le Technion.
– *Partenariats internationaux* : Israël collabore avec des pays et des organisations internationales pour partager son expertise et développer des solutions globales pour la gestion de l’eau ² ³ ⁴.
Ces efforts ont permis à Israël de devenir un leader mondial dans les technologies de l’eau, avec des entreprises israéliennes qui exportent leurs solutions dans le monde entier.
PROGRAMME DU JOUR A L’ASSEMBLEE NATIONALE. LE 1ER DECEMBRE 2025.
Prises de parole des officiels
09h35: Deli-Hermon, Director of Water Reuse Department, Israel Water Authority: recyclage et réutilisation de l’eau Présentation des enjeux. M. Moshe Berenstein, président de l’association européenne d’irrigation (EIA : European Irrigation Association) Présentation des membres de la délégation : Ran Keiny, Attaché économique près de l’Ambassade d’Israël à Paris Pitchs des sociétés israéliennes. Pitchs des sociétés françaises. 11h45 à 13h00 : Echanges animés par le Pr. Daniel Rouach; Spécificités françaises et israéliennes 1- Méthodes de Gestion de l’eau 2- Technologies de Traitement des eaux réutilisation 14h40 : Pr. Daniel Rouach : programme de coopération 14h45 : Conclusion par M. Henri Cukierman, Président de la CCFI |
J. Bendelac: « Israël se trouve dans une région pauvre en eau. La nécessité d’accroître la quantité d’eau disponible et d’améliorer sa qualité apparaît comme une priorité constante dans l’histoire du pays. Aujourd’hui, les technologies israéliennes permettent de recycler les eaux usagées et de dessaler l’eau de mer, contribuant par là à limiter le déficit chronique en eau du pays. Le débat public actuel porte aussi bien sur l’amélioration de la gestion des ressources existantes que sur l’obligation, à long terme, d’accroître encore les sources disponibles.
Israël n’a pas toujours souffert de la pénurie d’eau. Jusqu’à la fin des années 70, les ressources en eau semblaient suffire pour satisfaire aux besoins du pays. Mais l’augmentation rapide de la population et l’élévation du niveau de vie ont encouragé une forte croissance de la consommation courante de l’eau, alors que les sources ont eu tendance à se tarir, d’où un déficit croissant qui n’est que partiellement compensé par de nouvelles sources d’eau, comme le traitement des eaux usagées ou le dessalement de l’eau de mer.
Les sources en eau d’Israël sont d’abord limitées par une pluviométrie inégale, accompagnée d’un fort déséquilibre géographique. Le pays se caractérise par un climat méditerranéen semi-aride : l’été est long et sec, l’hiver est court et peu arrosé. La saison des pluies commence en novembre et se termine en mars ; autrement dit, les pluies se concentrent sur une période trop courte pour que les nappes souterraines aient le temps d’absorber une bonne partie des eaux tombées du ciel – et qui donc finissent par s’évaporer ou se perdre dans la mer.
Les précipitations se répartissent aussi inégalement sur tout le territoire : abondantes au nord et au centre, elles se font rares au fur et à mesure que l’on descend vers le sud.
Les sources naturelles d’eau sont de deux types : les eaux de surface et les eaux souterraines. Israël est relativement pauvre en eaux de surface : le pays ne dispose pas de grands fleuves, mais seulement de rivières et de wadis secs une grande partie de l’année. Le lac de Tibériade constitue la principale réserve de surface du pays. Il est alimenté au nord par le Jourdain, qui poursuit ensuite un parcours quasi rectiligne vers le sud, pour se jeter dans la mer Morte à 392 mètres en dessous du niveau de la mer.
D’une superficie de 170 kilomètres carrés, le lac de Tibériade compte 4 milliards de m3 d’eau. Son niveau dépend des eaux qui s’y déversent (pluies et affluents) et de celles qui en sortent (par pompage ou évaporation).
La quantité maximale d’eau qu’il est aujourd’hui possible de capter du lac de Tibériade est de 400 à 500 millions de m3 d’eau par an, soit 25% de la consommation nationale pour les années pluvieuses (comme l’hiver 2002/2003 par exemple). «
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