Trump fixe un délai pour le désarmement du Hezbollah
Des sources diplomatiques révèlent que l’administration Trump a fixé un ultimatum au Liban pour désarmer le Hezbollah, avertissant que l’inaction rendrait inévitable un nouveau conflit militaire.
par Ariel Kahana
Un an après l’accord avec le Hezbollah , il apparaît clairement que le cessez-le-feu était, dès le départ, unilatéral. Le Hezbollah a en effet l’interdiction formelle de tirer le moindre coup de feu. Israël, en revanche, est autorisé, aux termes de l’accord, à contrer les menaces qu’il développe. Si certains en doutaient encore, l’élimination du « troisième chef d’état-major » du Hezbollah, Haytham Ali Tabatabai, le dimanche 23 novembre 2025, a dissipé tous les doutes.
Non seulement personne au monde n’a accusé Israël de violation de l’accord, mais le Hezbollah craint également de riposter. Le pantin iranien, aux prises avec des difficultés, est pris au piège de deux manières : diplomatiquement et militairement.
Ron Dermer, qui a façonné les termes de l’accord pour le compte d’Israël, a expliqué immédiatement après sa signature que tel serait le résultat. Lors de discussions à huis clos, Dermer a détaillé les règles et les mécanismes établis. Il était clair qu’Israël conservait une large marge de manœuvre pour faire face à tout danger identifié, et c’est ce qui s’est produit au cours de l’année écoulée.
Le président Donald Trump fait un geste lors d’une réception donnée en l’honneur des membres républicains du Congrès dans la salle Est de la Maison Blanche, le mardi 22 juillet 2025, à Washington (Photo : Julia Demaree Nikhinson/AP)
Dermer avait également raison d’affirmer que l’opération de Tsahal au Liban avait alors atteint ses objectifs. Par conséquent, Israël se trouvait face à un dilemme : accepter l’accord proposé par l’envoyé américain Hochstein ou entreprendre une occupation totale du Liban. L’occupation était et demeure le seul moyen militaire d’éliminer le Hezbollah, mais cette option n’est plus pertinente aujourd’hui, Israël refusant de prendre en charge la gestion du Liban.
La décision de fermer le front libanais était justifiée à l’époque. Les problèmes persistent dans le conflit actuel, le Hezbollah s’efforçant activement de se réarmer. L’armée de l’air israélienne déploie des efforts considérables au Liban, mais ne parvient pas à suivre le rythme. Comme l’a appris à ses dépens à Gaza, on peut ralentir l’ennemi depuis les airs, mais pas l’éliminer. Seule une occupation terrestre totale est possible, une perspective qui ne semble pas intéresser l’opinion publique israélienne pour le moment.
Selon des sources diplomatiques bien informées, l’administration Trump a fixé au 31 décembre de cette année la date limite pour le désarmement du Hezbollah par le gouvernement libanais. En cas de non-respect de cet accord, le Liban sera tenu responsable de la violation. L’un des enseignements fondamentaux du 7 octobre est de ne pas permettre à l’ennemi de renforcer sa position de l’autre côté de la frontière. La situation actuelle laisse présager qu’il ne restera bientôt d’autre choix que d’appliquer cette leçon.
JForum.fr avec ILH
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