Le consulat fournirait des services administratifs à des résidents palestiniens de Judée-Samarie en contradiction, affirme-t-il, avec la loi israélienne

i24NEWS
Une discussion a éclaté lundi à Jérusalem entre le député Ohad Tal (Sionisme religieux) et un employé du consulat de France, situé rue Émile Botta, alors que le parlementaire menait une visite consacrée aux activités de représentations étrangères qu’il accuse d’opérer sans autorisation en Israël.
Selon le député Tal, le consulat français, établi dans la partie ouest de la ville, fournirait des services administratifs à des résidents palestiniens de Judée-Samarie en coordination avec l’Autorité palestinienne, en contradiction, affirme-t-il, avec la loi israélienne qui interdit à tout État d’exploiter une mission officielle sans accréditation auprès du gouvernement israélien.
Au cours de l’échange tendu, le député a accusé le diplomate français de violer les normes diplomatiques et d’agir « pour saper le gouvernement israélien ». D’autres participants à la visite ont renchéri, soutenant que certains consulats mèneraient des activités sociales exprimant une forme de sympathie envers des terroristes, encourageraient des constructions illégales dans des zones arabes, ou encore adopteraient des démarches contraires aux intérêts de l’État d’Israël.
La visite avait été organisée par Ohad Tal en collaboration avec le Jerusalem Center for Applied Policy (JCAP). Plusieurs figures politiques y prenaient part, dont la ministre Orit Strock (Sionisme religieux), les députés Amit Halevi (Likoud), Michal Woldiger (Sionisme religieux), Osher Shekalim (Likoud), ainsi que la maire-adjointe de Jérusalem, Hagit Moshe.
Partager :
La source de cet article se trouve sur ce site

