Yemen: accusés d’espionnage 17 humanitaires condamnés à mort
Le « tribunal » de l’organisation terroriste houthie à Sanaa a condamné hier à mort 17 employés d’agences d’aide humanitaire de l’ONU au Yémen, après les avoir reconnus coupables d’« activités d’espionnage » en faveur d’Israël, des États-Unis et de la Grande-Bretagne.
La sentence sera exécutée par un peloton d’exécution en public dans la capitale yéménite. Par ailleurs, deux autres travailleurs, dont une femme, ont été condamnés à dix ans de prison pour les mêmes faits.
Les Houthis affirment que les travailleurs humanitaires « ont recruté des civils, installé des caméras de surveillance et reçu un paiement en échange de leur aide lors d’attaques contre des sites militaires, de sécurité et civils ».
Ces arrestations ont eu lieu en août dernier, après une attaque israélienne au cours de laquelle des figures importantes de l’organisation terroriste ont été éliminées, au cours de laquelle les Houthis sont entrés par force dans les bureaux d’organismes humanitaires et arrêté des dizaines d’employés.
Le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a fermement condamné cette mesure, a exigé la libération immédiate de tous les employés de l’ONU et a averti que toute atteinte aux activités humanitaires exposerait des millions de civils au Yémen à un risque de famine.
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(Photo d’archives)
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