Les défenseurs des droits humains GPS: hors service ailleurs

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Les défenseurs des droits humains GPS: toujours activés quand Israël est en ligne de mire, mystérieusement hors service ailleurs

Il existe, dans le vaste écosystème militant contemporain, une espèce fascinante : le défenseur sélectif des droits humains. On le reconnaît facilement. Il surgit dès que le mot “Israël” apparaît dans un titre de presse — un peu comme ces détecteurs de fumée qui ne se déclenchent que quand on fait griller une tartine, mais restent muets lors d’un incendie réel.

Le phénomène est troublant :
Soudan ? Silence radio.
Iran ? Une légère toux dans un communiqué oublié.
Chine ? Ah, désolé, le bureau est fermé.
Corée du Nord ? Connais pas.
Syrie ? On verra demain. Peut-être.
Mais Israël ? Alors là, miracle ! Les consciences s’éveillent, les mégaphones s’allument, les mots “génocide”, “apartheid” et “crime absolu” partent en roue libre comme un karaoké moral en fin de soirée. On se croirait à l’ouverture des soldes : tout le monde veut être le premier à dégainer sa condamnation.
On pourrait presque imaginer une technologie secrète :
un GPS moral inversé, qui ne fonctionne que lorsqu’il pointe vers la seule démocratie de la région, mais qui se brouille dès qu’on s’approche d’un régime autoritaire bien réel. Un capteur qui ne détecte les droits humains que lorsqu’ils peuvent être utilisés comme arme politique — jamais comme principe universel.
Que se passe-t-il donc ?
Fatigue ?
Amnésie géopolitique ?
Ou simple opportunisme idéologique : la dénonciation “qui ne coûte rien”, celle qui garantit des likes, des retweets et l’impression d’appartenir au “camp du bien” sans prendre le risque de contrarier un régime réellement dangereux.
Car c’est là tout le paradoxe :
Critiquer Israël est safe, mainstream, presque chic.
Critiquer la Chine ? Là, ça devient compliqué, on risque de perdre un sponsor.
Critiquer l’Iran ? Aïe, les frontières de la vertu se brouillent.
Critiquer la Corée du Nord ? Même eux n’écoutent pas, alors à quoi bon.
Le courage n’est plus la vertu des défenseurs des droits humains version 2025.
Aujourd’hui, la vraie morale se pratique à bas risque, depuis un canapé, avec Wi-Fi.
Et c’est précisément pour cela que leur silence résonne plus fort que leurs cris :
car il révèle ce que leur indignation a cessé d’être — universelle, cohérente, honnête.
Si vraiment ces militants veulent défendre les droits humains, qu’ils commencent par appuyer sur “reset” de leur GPS moral. Qu’ils regardent au-delà des slogans faciles. Qu’ils s’indignent là où la souffrance est réelle, massive, et ignorée — pas seulement là où la densité médiatique garantit une indignation rentable.
En attendant, une seule question persiste :
s’agit-il encore de droits humains… ou simplement de l’art soigneux de pointer toujours le même coupable ?

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