« Il y’a quelques mois, le groupe LR a détourné une commission d’enquête de l’Assemblée nationale pour tenter de faire croire à l’existence de liens entre la France insoumise et des groupes terroristes ou fanatiques », indique en préambule de son post sur X le député LFI de Marseille Manuel Bompard.
Il y’a quelques mois, le groupe LR a détourné une commission d’enquête de l’Assemblée nationale pour tenter de faire croire à l’existence de liens entre la France insoumise et des groupes terroristes ou fanatiques.
Le 29 octobre dernier, cette « commission d’enquête » a auditionné…
— Manuel Bompard (@mbompard) November 20, 2025

« Le 29 octobre dernier », poursuit-il, « cette ‘commission d’enquête’ a auditionné M. Hugues Bricq, directeur du renseignement de la Préfecture de police de Paris. Vous n’en avez bizarrement pas entendu parler dans les médias.
« Et pour cause, cette audition démontre le caractère ridicule et politicien de ces accusations. En voici un extrait.
M. Jérôme Buisson (RN)
Des groupuscules d’extrême gauche ou d’autres, que vous surveillez, ont-ils des liens avec les islamistes ?
M. Hugues Bricq
Non, très peu, même si cela doit parfois leur traverser l’esprit. L’ultragauche essaye de manière récurrente d’embarquer les jeunes des quartiers mais cela n’a jamais vraiment fonctionné.
L’ultragauche était totalement absente lors des émeutes et des violences urbaines, et on ne la voit pas non plus quand il est question d’islamisme radical.
En revanche, une certaine frange de l’ultradroite négationniste se rapproche, par antisémitisme pur, de certains islamistes ou référents religieux islamistes qui tiennent des propos antisémites, souvent hors nos frontières.
M. Matthieu Bloch (DR), rapporteur
Contrairement aux constats que vous venez de faire, Mme Nora Bussigny et MM. Youssef Souleimane et Emmanuel Razavi nous ont dit, lors de leur audition, qu’il existait des liens étroits, extrêmement dangereux, entre des organisations islamistes et certains partis politiques en France. Souvent, la révélation de ces liens a lieu lors des grandes manifestations parisiennes organisées en soutien à la Palestine. Lors de ces manifestations, des élus apparaissent auprès de ces associations, quelquefois même des parlementaires prennent la parole, soutenant plus ou moins les propos tenus. Nous sommes donc quelque peu surpris de vous entendre dire qu’il n’y a aucun lien entre cette mouvance et des élus.
M. Hugues Bricq
Lorsque nous surveillons nos objectifs, qui sont des individus ou des groupes terroristes ou islamistes, nous ne faisons pas de lien avec des partis politiques ou des élus nationaux ou locaux dans ce que l’on pourrait identifier comme une collusion sur des projets terroristes ou islamistes. Mais j’ai connaissance des recherches, ouvrages et articles de certains auteurs… qui se placent eux-mêmes dans une sphère politique en écrivant ce qu’ils écrivent. Nos missions sont définies et circonscrites et c’est grâce à la surveillance que nous exerçons, notamment avec des techniques intrusives, sur nos propres objectifs que je peux vous le dire : il n’existe pas de liens documentés entre les objectifs que nous suivons et des élus ou des partis ».

CAPJPO-EuroPalestine
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