Ces musulmans de plus en plus nombreux n’aiment pas la France

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La nation, au défi d’une jeunesse francophobe.

L’enquête publiée mardi par l’ IFOP et Écran de veille confirme les diagnostics les plus pessimistes de tous ceux qu’on qualifiait jusqu’alors d’ « islamophobes » pour les faire taire. 38% des musulmans approuvent tout ou partie des positions islamistes intégristes, soit deux fois plus qu’en 1998 (19%). 67% des musulmans de moins de 25 ans prient quotidiennement, contre 26% en 1989 — un indicateur fort de la réislamisation en cours. Enfin, 46% estiment que la loi islamique (charia) doit être appliquée dans le pays où ils vivent (15% intégralement, 31% partiellement).


Les dénégationnistes ont l’air malin. J’ai souvent eu à faire à eux, lors de débats tournant autour des tensions identitaires causées par l’immigration extra-européenne. Le déni a toujours été leur argument. Il y a trente ans, mes contradicteurs sermonnaient : « On ne montre pas les banlieues du doigt ! ». Puis ce fut : « Les Français issus de l’immigration n’ont pas à s’intégrer puisqu’ils sont Français ! ». Il y eu aussi, plus récemment : « A 99,99%, les Français musulmans s’intègrent parfaitement ! ». Je passe sur les accusations en racisme, en islamophobie, en xénophobie que j’ai pu essuyer de la part des promoteurs du « vivre ensemble ».

Or, mardi, l’Ifop a rappelé quel était l’état d’esprit des jeunes musulmans (moins de 25 ans). Le registre n’est plus celui d’un prétendu fantasme : 42% ont de la sympathie pour les mouvements islamistes ; 57% placent la charia (loi islamique) avant les lois de la République. Ils rejettent en nombre la mixité, soutiennent le port du voile, etc. Bref, la photographie montre qu’une part majoritaire des jeunes musulmans refuse l’exemple français pour préférer un repliement identitaire. Non seulement cette population n’entend pas s’intégrer, mais elle est prête à soutenir une logique séparatiste construite sur un choc de civilisation. Quand Jean-Luc Mélenchon promet une société « créolisée », ces sondés font comprendre qu’ils ne veulent pas du métissage. Ces jeunes musulmans souhaitent, pour la France, une société islamisée. La question est donc de savoir s’ils ont encore leur place dans cette nation indésirable. L’hypothèse de leur possible émigration doit être posée.

Un pays fracturé

Lutter contre les Frères musulmans et le totalitarisme islamiste revient à dénoncer préalablement ceux qui mentent sur l’infiltration djihadiste et qui contestent ses contaminations idéologiques. La France, telle qu’elle se montre, est bien ce pays fracturé sous l’effet d’une invasion arabo-musulmane. Pour partie, celle-ci a fait sécession. Elle cherche même querelle au pays colonisé à travers sa contre-société, elle-même liée à un narcotrafic promu notamment par la DZ Mafia algérienne. Seuls 7% des sondés se disent actuellement musulmans. Mais la part catholique des Français ne cesse de fondre (ils ne sont plus que 43%).

Si la somnolence des élites perdure, le basculement civilisationnel du pays est envisageable d’ici deux ou trois générations.

Pour avoir été de cette poignée d’observateurs qui, depuis des décennies, alertent sur l’aveuglement des dirigeants et des médias, je peux témoigner de la mauvaise foi de la classe politique et du conformisme des titulaires de la carte de presse, prêts à victimiser les nouvelles minorités. C’est d’ailleurs la posture choisie par le recteur de la Grande mosquée de Paris : commentant le sondage, Chems-Eddine Hafiz a estimé que cette radicalité de la jeunesse était la « réplique d’une humiliation durable ». La réalité est plus dramatique. Elle oblige l’Etat endormi à engager une guerre contre ceux qui prêchent la conquête et contre leurs bras armés. La déchéance de nationalité pour les binationaux qui récusent la France doit être débattue. La politique de l’autruche est l’alliée des nouveaux francophobes.

Un non-religieux, et encore plus un non-musulman, ne peut pas comprendre la prééminence de la loi divine sur la loi profane. Pour le religieux, le divin est sacré, tandis que ce qui est profane est, par définition, hors du monde de la relation avec Dieu. L’islam ne laisse pas de place à l’homme qui serait en dehors de l’assujettissement à Dieu. Par conséquent, la loi profane de la République doit être rejetée au profit exclusif de la charia. L’islam n’est donc, et ne sera jamais, compatible avec la République. Tous ceux qui affirment le contraire ne comprennent pas grand-chose à la foi. La laïcité à la française, ne comprend pas cela, et c’est pourquoi entre autes, que la France aura toujours des problèmes avec les musulmans.

JForum.Fr & Ivan Rioufol Causeur

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