Arthur au Gala de la CCFI. Remise d’un trophée pour son action France-Israël.

Vues:

Date:

Un trophée de la CCFI a été remis à Arthur lors du Gala de la CCFI.

Hier soir a eu lieu le traditionnel dîner de gala de la Chambre de commerce France-Israël, présidée par Henri Cukierman, dans les prestigieux salons du Pré Catalan.

Cet événement annuel est incontournable pour la relation d’affaires et les partenariats économiques entre les deux pays. Il permet de célébrer la collaboration, l’entente commerciale, les accords entre entreprises israélienne et française sur fond d’innovations de développement de recherche et de progrès

Plus de 350 personnes s’étaient retrouvées dans un cadre idyllique. De très nombreuses personnalités étaient présentes. On pouvait noter la présence de l’Ambassadeur d’Israël à Paris, Arthur, l’Ambassadeur de France en Israël Frédéric Journès, Éric Danon ancien Ambassadeur de France en Israël, Sydney Toledano, Roger Cukierman président d’honneur du Crif, Daniel Rouach Président d’honneur de la CCIIF, Nicole Guedj ancien ministre et des représentants du monde économique et financier, de la Direction Générale de El Al France.

Au cours de la soirée, André Maarek, le Vice Président accompagné de l’invité d’honneur et du Président, a remis des trophées, un prix créé depuis 33 ans décerné aux entreprises et des personnalités de premier plan qui ont modifié la face des relations entre la France et Israël, par des initiatives bilatérales les plus marquantes dans les domaines économique, scientifique et culturel.

ARTHUR RECOIT UN TROPHEE CCFI

Arthur, de son vrai nom Jacques Essebag, né le à Casablanca (Maroc), est un animateur de radio et de télévision, producteur de télévision, humoriste, et homme d’affaires français. Il commence sa carrière à la radio à la fin des années 1980 sur RFM, où il présente la matinale, puis sur Fun Radio. Lors des deux décennies suivantes, il trouve un succès radiophonique grâce à l’émission Arthur et les Pirates qu’il anime sur Europe 1 puis Europe 2.

En parallèle il mène une carrière à la télévision, où il anime des émissions de divertissement telles que L’Émission impossible (1992-1993), Les Enfants de la télé (1994-2016), Les Touristes (depuis 2018) ou encore Vendredi tout est permis (depuis 2011). Il anime également au milieu des années 2000 le jeu À prendre ou à laisser sur TF1.

PAGE WIKIPEDIA DE ARTHUR. EXTRAITS.

Conflit au Proche-Orient

Depuis les attaques du Hamas contre Israël, le 7 octobre 2023, Arthur s’est exprimé plusieurs fois sur le sujet. En novembre 2023 sur France Inter, il indique « vivre sous protection renforcée depuis le 8 octobre » à cause des menaces de mort qu’il reçoit, et ajoute qu’« il y a des agents qui protègent ma famille et moi parce que je suis juif ». Il explique « être un humaniste », et « avoir marché pour tout le monde : pour les Ouïghours, pour George Floyd et Black Lives Matter, pour les femmes iraniennes et afghanes, contre l’homophobie… »[92],[93]

En , il proteste auprès du PDG de TV5 Monde Yves Bigot sur la manière dont le journaliste de TV5 Mohamed Kaci a interviewé le porte-parole de l’armée israélienne Olivier Rafowicz[94].

Il produit aussi un documentaire sur le , diffusé en France sur CNews, une première fois le , puis rediffusé le [95]. À l’occasion de la rediffusion, Arthur est l’invité de l’émission L’Heure des pros de Pascal Praud, où il indique être « protégé 24 heures sur 24 ». Il ajoute que les « 3 000 ou 4 000 terroristes » du Hamas étaient entrés sur le territoire israélien « dans le but de faire un génocide »[96].

En janvier 2024, il proteste contre le classement parmi les 40 femmes de l’année par l’édition française du magazine Forbes de Rima Hassan, qu’il qualifie d’ »antisémite »[97].

En , il produit avec le publicitaire Maurice Lévy un clip contre l’antisémitisme pour l’association la Licra[98],[99].

En , invité dans l’émission Quotidien sur TMC[100], il explique soutenir les familles des otages israéliens (et autres nationalités), et les avoir présentées à « des journalistes et des hommes politiques » français, précisant : « si on avait appelé à la libération des otages, cette guerre serait finie depuis tellement longtemps. Je suis dans le camp de la paix : je suis pour qu’on rende les otages, et je suis aussi pour qu’on libère Gaza du Hamas »[101]. Il conclut : « Israel vit avec Gaza ce que l’Ukraine vit avec la Russie: ce sont les derniers remparts de ces grandes puissances qui veulent déstabiliser le monde », une comparaison qui est ensuite critiquée[101].

Le , il est l’invité de BFM TV[102]. Il indique se rendre chaque semaine au commissariat pour remettre aux policiers « une clé USB avec toutes les menaces » qu’il reçoit, ainsi que « les insultes »[103]. Il qualifie de « provocation » la présence de la députée Rima Hassan aux côtés de Jean-Luc Mélenchon au lendemain des élections européennes de 2024[96]. Le même jour, il fait un discours lors de la cérémonie anniversaire des attaques du Hamas contre Israël organisée par l’association du Crif[104],[105].

Le 27 mai 2025, il participe à un dîner de l’association Diaspora Defenses Force[106]. L’événement, parrainé par le porte-parole de l’armée israélienne Olivier Rafowicz, est ensuite critiqué pour les propos controversés qui y ont été tenus[97],[107].

En septembre 2025, à la veille de la reconnaissance par la France de l’État de Palestine, il fait partie des signataires d’une tribune, publiée dans Le Figaro, demandant à Emmanuel Macron de ne pas reconnaître d’État palestinien sans conditions préalables, notamment la libération des otages et le démantèlement du Hamas[108]. La tribune estime que, si ces conditions ne sont pas remplies, cette reconnaissance serait une « capitulation morale face au terrorisme »[109],[110].

Il reçoit aussi la médaille du Crif Marseille Provence[111].

Pour le second anniversaire du 7 octobre, il publie chez Grasset son premier livre, J’ai perdu un bédouin dans Paris. Il explique que le 7 octobre a été pour lui « une bascule, une descente aux enfers où j’ai entraîné ma famille, mes proches, dans une apnée interminable »[112],[113].

A l’occasion de la sortie de l’ouvrage, il donne des nombreuses interviews où il exprime son point de vue. Dans la Tribune, il déplore que « l’antisémitisme de gauche est en pleine orgie depuis le 7 octobre. Il y a les calculs de LFI, mais il y a aussi cette jeunesse exaltée qui fait l’amalgame antisionisme/antisémitisme, convaincue d’être dans le camp du bien » [114] [115] [116].

Il indique avoir été reçu en tête-à-tête par Emmanuel Macron, et ajoute que la communauté juive de France est « fermée comme une huitre » envers lui, en raison de ses incessantes « montagnes russes » sur le conflit[117] [115] [116]. Dans Franc-Tireur, il évoque « sa solitude et son sentiment d’abandon face à la montée de l’extrême gauche antisémite »[118]. Sur France Inter, il reproche à la radio publique « d’avoir rappelé ce qui se passait à Gaza tous les jours, parfois de manière partisane », et que la balance pèse « en majorité » du côté des invités « reçus pour blâmer Israël »[119] [120] [121]. Dans la même interview, il critique à nouveau l’attitude d’Emmanuel Macron: « petit à petit, les déclarations ont été de plus en plus violentes: on a parlé de barbares, de massacres, de famine…. Plus récemment, le président se posait la question de l’humanisme des juifs français. » Il ajoute que la reconnaissance de la Palestine est « un blanc seing au terrorisme »[119] [120] [121]. Ces propos sont salués par Pascal Praud sur Europe 1, qui déclare qu’Arthur est « l’exemple du courage » [122].

Partager :

La source de cet article se trouve sur ce site

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

PARTAGER:

spot_imgspot_img
spot_imgspot_img