Dermer a présenté aux ministres la résolution attendue au Conseil de sécurité, et a tenté de les rassurer au nom de Netanyahou.
« Nous avons déjà connu des précédents bien plus graves concernant un État palestinien adoptés au Conseil de sécurité », leur a-t-il affirmé.
Voici tous les détails.
Kol réga’ – Israël Lapkovitz
Après les vives critiques au sein même du gouvernement face aux informations selon lesquelles un État palestinien serait en voie d’être reconnu, le Premier ministre Benyamin Netanyahou a réuni hier les chefs des partis de la coalition – et a convoqué également l’ex-ministre Ron Dermer, qui avait pourtant présenté sa démission la semaine dernière.
Objectif : calmer les esprits, selon un reportage de N12.
Dermer toujours aux commandes de la diplomatie
La réunion a confirmé une fois de plus que Dermer continue de diriger l’ensemble du dossier diplomatique, notamment les contacts sensibles avec l’administration américaine.
Pendant la séance, Dermer a exposé aux ministres le contenu de la résolution américaine en préparation au Conseil de sécurité, et a tenté de les rassurer au nom du Premier ministre.
Dermer a déclaré : « Nous avons déjà connu des précédents beaucoup plus graves concernant la création d’un État palestinien, qui ont été adoptés au Conseil de sécurité.
Cette résolution-ci est beaucoup plus modérée sur le plan rhétorique. »
Selon N12, Dermer et Netanyahou ont souligné devant les ministres l’importance de l’expression utilisée dans le texte « pourrait mener à » – ce qui implique qu’il ne s’agit pas d’une reconnaissance certaine d’un État palestinien, mais seulement d’une possibilité, et uniquement si l’Autorité palestinienne met en œuvre toutes les réformes exigées.
En d’autres termes, ont-ils laissé entendre : « Cela n’arrivera probablement pas ».
Le vote prévu cette nuit
La résolution américaine – qui comprend également le désarmement de Gaza et tous les éléments du plan des 20 points de Trump – doit être soumise au vote ce soir à minuit (heure d’Israël).
Le projet prévoit :
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Le déploiement d’une force multinationale à Gaza pendant deux ans, en vue de démilitariser complètement la bande.
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Une participation des États-Unis et d’autres pays à une force de stabilisation qui administrera la bande de Gaza jusqu’à fin 2027, avec possibilité de prolongation.
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Pendant cette période transitoire, Tsahal se retirera progressivement de Gaza, tandis que l’Autorité palestinienne effectuera les réformes nécessaires pour pouvoir, à terme, reprendre le contrôle civil de la région.
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