L’audace d’Israël pour sauver la mer de Galilée

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Un fleuve renaît: l’audace d’Israël pour sauver la mer de Galilée

Abraham C.

Quelque chose d’extraordinaire a commencé à couler dans les collines du nord d’Israël — non pas seulement un ruisseau, mais une déclaration de foi dans l’ingéniosité humaine.
Depuis quelques jours, l’eau issue du système national de dessalement s’écoule dans le ruisseau du Tzalmon, se déversant lentement dans le Kinneret, la mer de Galilée — ce lac mythique, source de vie et de spiritualité, aujourd’hui menacé par la sécheresse.

À première vue, le débit semble dérisoire — à peine 1 000 mètres cubes par heure. Mais à y regarder de plus près, c’est un événement d’une portée symbolique immense : pour la première fois dans l’histoire, Israël renverse le sens de l’eau.
Ce pays, jadis dépendant du lac pour survivre, envoie désormais son eau vers le lac. L’humanité, ici, ne subit plus la nature : elle la façonne, la restaure, la défie.

L’ingénierie au service de la survie

Alors que tant de nations se résignent face au changement climatique, Israël a choisi une autre voie : celle du courage technologique.
Depuis des décennies, le niveau du Kinneret baisse inexorablement — 4,5 centimètres de moins depuis début novembre, 2,13 mètres de moins qu’à la même période l’an dernier, et près de 4,5 mètres sous sa capacité maximale.
Pour beaucoup, ce serait une fatalité. Pour Israël, c’est un défi à relever.

Car le pays a compris une vérité fondamentale : quand la pluie ne vient plus du ciel, il faut la créer soi-même. Grâce au dessalement, à la planification, à la maîtrise scientifique, Israël fait aujourd’hui ce que d’autres jugeraient impossible : il fait renaître un fleuve.

Et déjà, la magie opère : randonneurs, familles, curieux affluent pour admirer cette nouvelle rivière jaillissante, symbole vivant d’une nation qui refuse le déclin et transforme la rareté en abondance.

Un message pour le monde

Ce projet n’est pas seulement une prouesse technique. Il est une leçon politique et morale adressée à la planète : ne jamais se soumettre à la fatalité.
Alors que tant de gouvernements se contentent de discours sur la “résilience”, Israël agit, expérimente, construit. Il ne s’agit pas d’un geste symbolique, mais d’un acte de souveraineté écologique.

Certes, le débit actuel ne suffira pas, à lui seul, à remplir la mer de Galilée. Ce n’est qu’une première étape. Mais l’important n’est pas la quantité : c’est la volonté. Cette première coulée d’eau est une promesse, celle d’un pays qui n’attend pas le miracle, mais le fabrique.

Un nouveau pacte avec la nature

Il y a dans cette entreprise une dimension quasi biblique.
La mer de Galilée, berceau de tant de récits spirituels, est aujourd’hui nourrie non par la pluie, mais par la main de l’homme.
Le sacré et la science s’y rejoignent : la technologie ne détruit plus la création, elle la prolonge.

Dans un monde où le progrès est souvent synonyme de ruine, Israël montre qu’il peut être synonyme de rédemption.
Cette eau qui jaillit n’est pas seulement une ressource : c’est l’expression liquide de l’espoir, canalisée, mesurée, rendue au monde.

La renaissance du Kinneret n’est pas un miracle. C’est une décision.
Une décision de croire encore à la puissance humaine, à l’ingéniosité, à la victoire de la volonté sur le déclin.

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