Guerre en Ukraine : La Russie bombarde massivement Kiev et confirme des renforts nord-coréens

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Vous avez raté les derniers événements sur la guerre en Ukraine ? 20 Minutes fait le point pour vous tous les soirs. Voici l’essentiel de ce vendredi 14 novembre, 1.360e jour du conflit.

Le fait du jour

Une attaque russe massive a frappé des quartiers résidentiels dans toute la ville de Kiev pendant la nuit, faisant au moins six morts dans un même immeuble, ont fait savoir vendredi les autorités ukrainiennes. « La Russie continue de terroriser les villes ukrainiennes […] et les cibles principales de la Russie la nuit dernière étaient les zones résidentielles à Kiev et des installations énergétiques », a déploré le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Moscou a justifié, comme à son habitude, avoir visé « des installations du complexe militaro-industriel et énergétique » de l’Ukraine.

Il s’agit d’une des pires attaques sur la capitale ukrainienne en termes de nombre de « missiles utilisés » par la Russie, selon le gouvernement. Une vingtaine de lieux ont été touchés dans sept des dix quartiers de la capitale, dont des bâtiments résidentiels, un hôpital, des magasins et bureaux selon les autorités. L’ambassade d’Azerbaïdjan a aussi été endommagée.

Dans le même temps, la Russie rapporte avoir détruit plus de 200 drones ukrainiens sur son territoire. Elle signale également que des débris de drones ukrainiens ont touché, la veille, la centrale nucléaire de Novovoronej, dans le sud-ouest de la Russie, perturbant son fonctionnement.

La déclaration du jour

« Les bombardements russes sur Kiev violent largement le droit international et montrent le mépris pour l’humanité de Vladimir Poutine »

Les paroles sont signées du ministre allemand de la Défense Boris Pistorius. Le dirigeant russe « cherche à rendre l’hiver aussi insupportable que possible pour l’Ukraine, à détruire le moral et à briser la volonté de résistance des Ukrainiennes et des Ukrainiens. Mais il n’y parvient pas », a estimé ce vendredi le ministre lors d’une conférence de presse avec ses homologues des principaux pays européens, soutiens de Kiev.

Le renfort du jour

Des démineurs nord-coréens ont été déployés dans la région russe de Koursk, qui avait été partiellement occupée par les forces ukrainiennes entre août 2024 et le printemps 2025, fait savoir ce vendredi le ministère russe de la Défense. « Après des unités spéciales de l’Armée populaire nord-coréenne qui ont apporté une contribution importante dans la défaite de l’ennemi, ce sont des démineurs nord-coréens qui sont venus maintenant sur le sol de Koursk », a annoncé Krasnaïa zvezda, le journal officiel du ministère de la Défense.

Formés dans des centres russes pour ingénieurs militaires, les démineurs nord-coréens, dont le nombre n’est pas précisé, sont assistés par des robots dans cette région où des « centaines » de mines, obus ou engins explosifs restent encore après l’expulsion des forces ukrainiennes, selon la même source.

Fin juin, la Russie avait annoncé que Pyongyang allait envoyer plusieurs milliers de démineurs militaires et des ouvriers de l’armée nord-coréenne pour aider à la reconstruction de cette région. Et début novembre, la Corée du Sud a affirmé qu’environ 5.000 soldats nord-coréens avaient été envoyés en Russie depuis septembre à ces fins, en citant ses services de renseignement.

La tendance

Emmanuel Macron recevra lundi à Paris le président ukrainien Volodymyr Zelensky, avec lequel il visitera l’état-major de la « force multinationale Ukraine » que s’efforcent de créer la France et le Royaume-Uni en vue d’un éventuel cessez-le-feu avec la Russie, a annoncé vendredi l’Elysée.

Le chef de l’Etat français et son homologue commenceront leur journée par un déplacement sur la base aérienne militaire de Villacoublay, pour évoquer les moyens « d’aller encore plus loin pour permettre à l’Ukraine de se défendre », a expliqué la présidence.

Il s’agit de « mettre l’excellence française en matière d’industrie d’armement au service de la défense de l’Ukraine », et de « permettre d’acquérir les systèmes qui lui sont nécessaires pour répondre à l’agression russe », a-t-elle ajouté, évoquant notamment « la défense du ciel ukrainien ».

La lutte antidrones est une des priorités à l’ordre du jour, selon l’Elysée, qui a condamné « avec la plus grande véhémence les frappes qui ont à nouveau visé Kiev dans la nuit ». Des annonces de nouvelles aides ou coopérations en matière d’armements sont possibles.

Après Villacoublay, les deux dirigeants se rendront à l’état-major de la « force multinationale Ukraine », cette force que Paris et Londres préparent pour qu’elle puisse être déployée dans le cadre d’un accord de cessez-le-feu et des « garanties de sécurité » à fournir à Kiev.

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