Alors que la décision sur la remise en liberté de Nicolas Sarkozy est attendue ce lundi en début d’après-midi, Ségolène Royal s’est exprimée ce lundi matin sur le sort de son ancien adversaire. Invitée de la matinale de TF1, l’ancienne candidate socialiste a estimé qu’il y avait eu « tricherie » lors de la campagne présidentielle de 2007.
« Tout le monde a vu les inégalités de moyens déployés, ce que le jugement a d’ailleurs admis et démontré », a souligné l’ancienne ministre. Avant d’ajouter : « Finalement quand on regarde les choses, la meilleure sanction, si cela avait été théoriquement possible, cela aurait l’inversion des résultats. »
« Une meilleure sanction que la prison »
« Vous auriez dû être élue à postériori ? », l’a alors relancé Bruce Toussait. « C’est bien ça, l’inversion des résultats, a poursuivi Ségolène Royal. Cela n’est matériellement pas possible mais cela aurait été une meilleure sanction que la prison finalement. »
Notre dossier sur Nicolas Sarkozy
En 2007, Nicolas Sarkozy avait été élu au second tour de la présidentielle en récoltant 53,06 % des suffrages, contre 46,94 % pour son adversaire Ségolène Royal. Le 25 septembre, le tribunal correctionnel de Paris a condamné Nicolas Sarkozy à cinq ans de prison ferme avec mandat de dépôt assorti d’une exécution provisoire pour avoir sciemment laissé ses collaborateurs démarcher la Libye de Mouammar Kadhafi pour solliciter un financement occulte de sa campagne présidentielle victorieuse de 2007.
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