Vous avez raté les derniers événements sur la guerre en Ukraine ? 20 Minutes fait le point pour vous tous les soirs. Voici l’essentiel de ce jeudi 6 novembre, 1.352e jour du conflit.
Le fait du jour
L’armée ukrainienne a revendiqué des frappes de drones dans la nuit sur la raffinerie de pétrole opérée par la compagnie russe Lukoil à Volgograd. « Il s’agit de l’une des plus grandes raffineries de Russie », a-t-elle précisé sur Telegram.
Le gouverneur de la région méridionale russe a confirmé une attaque nocturne qui a fait un mort dans le secteur mais sans dire évoquer la raffinerie. « Des balcons ont été endommagés et les vitres de logements alentour ont été brisées. Un civil de 48 ans a été tué par des éclats », a indiqué le gouverneur Andreï Botcharov, sur Telegram. Un incendie s’est par ailleurs déclaré dans une « zone industrielle » en raison de la retombée de débris, a-t-il ajouté, faisant état de dégâts dans plusieurs districts de la ville.
Sur les réseaux sociaux, des habitants ont partagé images et vidéos, non vérifiées par l’AFP, montrant le ciel nocturne illuminé de rouge, et faisant entendre le bruit d’explosions retentissant dans les quartiers résidentiels éloignés de la raffinerie.
Volgograd, situé à plus de 400 kilomètres des combats dans l’est de l’Ukraine, est un centre industriel regroupant des raffineries de gaz et de pétrole.
La phrase du jour
« J’ai besoin de plus de 185 avions. Quand je fais le compte […], j’ai besoin de 230 avions de combat »
Le général Jérôme Bellanger, chef d’état-major de l’armée de l’Air et de l’Espace française, estime que notre flotte d’avions de chasse doit être augmentée « pour tenir dans la durée ». L’aviation de chasse française prévoit actuellement 185 avions de combat Rafale et Mirage 2000 pour l’armée de l’Air et 41 Rafale pour la Marine.
Le chiffre du jour
13. Le nombre d’années de prison dont ont écopé deux Colombiens, de 48 et 37 ans, soupçonnés par Moscou d’avoir combattu aux côtés des troupes de Kiev.
La tendance
Sale temps pour les barbouzes. Le gouvernement d’Afrique du Sud a révélé ce jeudi avoir reçu des appels à l’aide de la part de 17 de ses citoyens, âgés de 20 à 39 ans, ayant rejoint les rangs des mercenaires combattant dans la région ukrainienne du Donbass et qui demandent à être rapatriés. Les intéressés ont été « appâtés par des contrats de travail lucratifs pour rejoindre les forces mercenaires impliquées dans la guerre entre l’Ukraine et la Russie », précise la présidence sud-africaine, sans dire dans quel camp les combattants en détresse sont engagés.
Notre dossier sur la guerre en Ukraine
Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a ordonné l’ouverture d’une enquête sur le recrutement de Sud-Africains dans des activités de mercenariat. La loi interdit aux citoyens du pays de rejoindre des armées étrangères, sauf avec une autorisation du gouvernement.
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