Steve Witkoff, envoyé spécial du président américain Donald Trump pour le Moyen-Orient, a surpris aujourd’hui (jeudi) en déclarant que dès ce soir, un nouvel État rejoindra les Accords d’Abraham.
JDN
Selon les informations publiées, il s’agit du Kazakhstan, un pays déjà doté de relations diplomatiques avec Israël et disposant d’une ambassade à Tel-Aviv.
Le Kazakhstan est le neuvième plus grand pays du monde, riche en immenses réserves de pétrole et de gaz.
Pour rappel, l’accord original, négocié par le président Trump, a été signé le 15 septembre 2020 à la Maison Blanche entre les Émirats arabes unis, Bahreïn et Israël, sous médiation américaine.
Par la suite, le Maroc et le Soudan ont également rejoint ces accords.
Witkoff a annoncé la future adhésion d’un nouvel État lors du Forum économique de Miami, dans un contexte de rumeurs concernant des discussions avancées entre Israël et l’Indonésie, ainsi qu’avec l’Azerbaïdjan, pays avec lequel Israël entretient déjà des relations diplomatiques étroites.
Un autre pays pressenti pour rejoindre prochainement les accords est l’Arabie saoudite, à propos de laquelle le président Trump a déclaré hier : « J’espère qu’elle rejoindra bientôt les accords. »
L’Arabie saoudite — clé de la prochaine phase
Les Saoudiens devraient rejoindre les Accords d’Abraham dans le cadre du plan international pour mettre fin à la guerre à Gaza, participer à la reconstruction de la bande de Gaza, et s’intégrer dans une force multinationale que les États-Unis préparent sur place.
L’administration Trump souhaite vivement la participation saoudienne, qui comprendrait des contrats d’armement et d’énormes investissements saoudiens en centaines de milliards de dollars aux États-Unis.
En échange, les Saoudiens exigent :
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des avancées dans les discussions israélo-palestiniennes concernant la solution à deux États — une position à laquelle Israël s’oppose ;
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l’achat d’avions furtifs F-35 ;
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la construction de réacteurs nucléaires civils pour la production d’électricité ;
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et que l’enrichissement d’uranium, même à faible niveau civil, soit effectué sur le sol saoudien.
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