La police : « Nous avons saisi la montre connectée de Yeroushalmi — elle a fourni le code »

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Lors d’une audience au tribunal de première instance de Tel-Aviv, la police a déclaré que les soupçons contre l’ancienne procureure militaire en chef, Yifat Tomer-Yerushalmi, “se sont considérablement renforcés.”
Lors d’une perquisition à son domicile, une montre connectée (Apple Watch) et des carnets contenant des fragments d’une lettre déchirée ont été saisis.
Selon la police : « L’enquête révèle un pacte du silence dans son entourage immédiat au sujet de la fuite. »

Be’hadré ‘Harédim – Yits’hak Weiss

Le tribunal de Tel-Aviv examine actuellement la demande de la police de prolonger la détention de Yifat Tomer-Yerushalmi, ex-procureure militaire en chef, et de l’ancien procureur militaire principal, le colonel Matan Solomash.
Yerushalmi a été autorisée à participer à l’audience à distance, par visioconférence.
Le représentant de la police a affirmé devant le tribunal que le soupçon de subornation de témoins et d’entrave à la justice plane depuis le début et qu’il est nécessaire de maintenir la suspecte en détention : « Le soupçon d’entrave demeure tout au long du processus. »

Il a ajouté : « L’enquête met en évidence un véritable pacte du silence dans l’entourage immédiat de la procureure à propos de la fuite. L’équipe d’enquête doit percer ce mur de silence. »

Toujours selon la police, au moins trois autres suspects ont été interrogés depuis la dernière audience, et d’autres personnes ont été entendues comme témoins, portant à huit le nombre total de suspects impliqués dans l’affaire.

Lors de la perquisition menée à son domicile conformément à un mandat judiciaire, les enquêteurs ont saisi sa montre connectée Apple Watch, et Yerushalmi a remis volontairement le code d’accès à la police.
De plus, les enquêteurs ont découvert trois carnets dans sa chambre contenant des morceaux déchirés d’une lettre spécifique.

L’avocat de Yerushalmi, Me Dori Klagsbald, a vivement critiqué la communication policière : « Les titres de la police — “les soupçons se renforcent”, “pacte du silence” — ne sont que des formules destinées à la presse.
Yifat traverse une situation difficile : elle a témoigné hier jusqu’à 23 heures, et la police n’apporte aucune justification à la poursuite de sa détention.
J’ai proposé qu’elle reste en garde à vue jusqu’à demain soir pour permettre la poursuite de son interrogatoire, mais la police a refusé de façon arbitraire — simplement parce qu’il faut maintenir le spectacle médiatique. »

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