Silence en Israël après la mort de Dick Cheney, l’une des forces motrices derrière la décision d’envahir l’Irak.

Vues:

Date:

La plupart des vice-présidents américains sont rapidement oubliés. Dick Cheney, lui, a marqué les esprits. Figure machiavélique connue pour sa considérable influence en coulisses, l’ancien numéro deux de George W. Bush (2001-2009) s’est forgé une réputation telle qu’il est considéré comme ayant été l’un des vice-présidents les plus puissants de l’histoire américaine.

Celui qui a souvent été dépeint comme un marionnettiste de l’ombre pendant ses années à la Maison-Blanche, est mort lundi à l’âge de 84 ans en raison de complications liées à une pneumonie ainsi qu’à des maladies cardiaques et vasculaires. Il restera dans les mémoires pour avoir été l’un des faucons qui ont joué un rôle central et controversé dans l’invasion de l’Irak en 2003.

Frontalement opposé à Donald Trump

Né à Lincoln, dans le Nebraska, le 30 janvier 1941, Dick Cheney a passé la plus grande partie de son enfance dans les grandes étendues peu peuplées du Wyoming, dans l’Ouest américain. Entré quelques années plus tard à la Maison-Blanche sous le président républicain Gerald Ford, Dick Cheney va remplacer son mentor Donald Rumsfeld au poste de chef de cabinet.

Républicain inconditionnel, il se lance peu après dans la course électorale pour décrocher en 1978, dans le Wyoming, un siège d’élu à la Chambre des représentants qu’il occupe une décennie durant. Sa fille aînée Liz ramène ce siège dans le giron de la famille en 2016. Mais devenue l’une des rares voix républicaines à s’opposer frontalement à Donald Trump après la présidentielle de 2020, elle devient une paria pour de nombreux conservateurs et perd son poste.

L’invasion de l’Irak sous des prétextes fallacieux

Son père la soutient. En 2022, il apparaît sur l’un de ses clips de campagne, dans lequel il qualifie Trump de « lâche » et de « danger » pour la république. Lors de la présidentielle de 2024, il avait annoncé qu’il voterait pour la démocrate Kamala Harris.

Nommé ministre de la Défense sous George H. W. Bush, en 1989, Dick Cheney est aux commandes du Pentagone pendant la guerre du Golfe de 1990-1991. Puis il part dans le secteur privé lorsque le démocrate Bill Clinton déloge Bush père de la Maison-Blanche. Il dirige le grand groupe de services pétroliers Halliburton pendant cinq ans, avant de retourner en politique, en tant que colistier de George W. Bush pour la présidentielle de 2000. Un groupe pétrolier dont le chiffre d’affaires va ensuite bondir lors des années suivant l’invasion de l’Irak.

Devenu vice-président, Cheney insuffle son idéologie néoconservatrice à la Maison-Blanche et joue un plus grand rôle à ce poste que la plupart de ses prédécesseurs. On le considère en particulier comme l’une des forces motrices derrière la décision d’envahir l’Irak après le 11-Septembre. Il a par la suite assuré refuser de croire que Saddam Hussein n’était pas en train de mettre au point un programme d’armes de destructions massives qui ont servi à justifier la guerre en Irak.

La source de cet article se trouve sur ce site

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

PARTAGER:

spot_imgspot_img
spot_imgspot_img