Avec ses drones sous-marins, ce navire peut neutraliser des mines à des kilomètres de distance

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L’amarrage du M940 Oostende a eu lieu lundi à Zeebruges (Belgique). Long de presque 83 mètres, il s’agit du premier de la série de douze navires de lutte contre les mines destinés aux marines belge et néerlandaise, dans le cadre du programme de remplacement des moyens de lutte contre les mines (rMCM). Les deux pays sont présentés comme des références au sein de l’Otan en matière de guerre des mines.

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Qualifié de « révolutionnaire », ce navire a été conçu pour déminer tout en restant à plusieurs kilomètres du champ de mines, grâce à ses drones navals et aériens autonomes qui neutralisent les engins, et ses radars longue portée, qui les détectent.

Des zones minées traitées dix fois plus vite

Attribué en 2019 à Belgium Naval & Robotics, le consortium formé par Naval Group et Exail, droniste belge, le programme rMCM « est une composante majeure de la coopération européenne en matière de défense », indique Naval Group dans un communiqué.

« La solution acquise par les Marines belge et néerlandaise est un changement de paradigme complet dans la manière de lutter contre les mines, avec un navire et des personnels qui restent à distance du danger, indique Naval Group. Cette solution permet de décupler la vitesse de traitement de la zone minée par rapport à des moyens conventionnels. »

Ces navires, sortent de bateaux-mères, « seront les premiers à avoir la capacité d’embarquer, de mettre à l’eau ou en vol et reconfigurer un ensemble de drones de surface – des navires d’une douzaine de mètres et de 19 tonnes –, des drones sous-marins et des drones aériens, et à mettre en œuvre un système totalement robotisé pour la détection, la classification, l’identification et la neutralisation des mines ». Neutralisation qui peut se faire jusqu’à 300 mètres de profondeur.

En tout, ils pourront embarquer deux drones de surface Inspector 125 Exail, trois engins sous-marins autonomes A-18, deux drones aériens V200 Saab, deux sonars remorqués et deux systèmes d’identification et destruction de mines.

Essais en mer pour le « Vlissingen » et le « Tournai »

Ces navires peuvent par ailleurs « résister à des explosions sous-marines et possèdent des signatures acoustiques, électriques et magnétiques très basses, en adéquation avec les missions à remplir ».

Notre dossier sur les navires

Après l’amarrage de l’Oostende, neuf des onze navires restant de la série sont en cours de construction, à différents stades d’avancement. Cinq d’entre eux sont à l’eau. Le deuxième de série, le Vlissingen, destiné à la Marine royale néerlandaise, a débuté ses essais en mer à l’été 2025. Le troisième, le Tournai, à destination de la Marine belge, débutera les siens au mois de novembre. Le Delfzijl, dixième de série, a débuté son usinage fin octobre. Les livraisons s’échelonneront jusqu’à fin 2030.

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