Gaza: des centaines terroristes, restés piégés dans les tunnels
Des terroristes piégés sous terre, livrés à eux-mêmes.
Depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu à Gaza et le déploiement des forces de Tsahal sur la «Ligne jaune», de nouvelles informations émergent.
Selon des sources gazaouies relayées par la page « Gaza Report », suivie par plus de 69.000 personnes sur le réseau X, le Hamas aurait abandonné plusieurs centaines de ses propres terroristes, restés piégés dans les tunnels situés du côté israélien de la frontière.
Ces terroristes, principalement retranchés dans le sud de la bande de Gaza — notamment à Tel al-Sultan, Sharjah et à l’est de Khan Younès — se trouvent désormais dans des zones sous contrôle israélien.
Certains auraient réussi à contacter leurs familles depuis leurs cachettes souterraines, implorant de l’aide pour s’échapper.
Des proches de ces terroristes, réfugiés dans la région de Mawasi, confirment avoir reçu des appels désespérés.
« Ils décrivent leur isolement et demandent de l’aide pour s’enfuir », rapportent les familles.
Ces révélations soulignent un sentiment croissant de colère et de trahison envers la direction du Hamas, accusée d’avoir abandonné ses hommes à leur sort sans chercher à les sauver.
Le Hamas refuse le sauf-conduit proposé par les Américains.
Selon le journaliste israélien Barak Ravid, les États-Unis auraient proposé au Hamas un sauf-conduit pour permettre à ses membres de se retirer des zones sous contrôle israélien au-delà de la Ligne jaune.
L’offre a été refusée.
Ce refus jette le doute sur les intentions réelles de l’organisation, certains observateurs estimant qu’elle souhaite maintenir une présence armée du côté israélien pour continuer à menacer les forces de Tsahal.
Les incidents récents semblent confirmer cette hypothèse.
Depuis le cessez-le-feu, trois soldats israéliens ont été tués lors d’affrontements avec ces groupes encore actifs.
D’autres échanges de tirs, estimés entre quinze et vingt, n’auraient pas fait de victimes, mais constituent autant de violations directes de l’accord de trêve.
Tsahal poursuit la destruction des tunnels du Hamas.
Face à ces menaces persistantes, l’armée israélienne continue d’opérer méthodiquement.
Ses unités spécialisées s’emploient à localiser et détruire les tunnels et infrastructures souterraines situés du côté israélien, où se terrent encore des
terroristes.
Ces opérations, menées avec le soutien logistique des États-Unis et sous surveillance aérienne américaine, visent à empêcher toute reprise d’activité du Hamas sur le territoire israélien.
Ces derniers jours, plusieurs tunnels ont été détruits, provoquant des explosions audibles jusque dans les localités frontalières.
L’armée de l’air a, elle aussi, intensifié ses frappes ciblées contre des infrastructures du mouvement islamiste.
Malgré les pressions américaines pour contenir les ripostes israéliennes, les faits montrent qu’Israël continue de frapper au-delà de la Ligne jaune lorsque la sécurité de ses soldats est menacée.
Cette réalité, largement documentée, contredit l’idée d’une trêve pleinement respectée et met en lumière une guerre souterraine toujours en cours sous la surface de Gaza.
Un symbole de la désunion au sein du Hamas.
Les révélations venues de Gaza exposent les fractures internes du mouvement islamiste.
L’organisation, autrefois présentée comme unie et disciplinée, laisse désormais ses propres combattants sans secours ni directives, bloqués dans les entrailles de la terre.
Ce silence du commandement du Hamas, accusé d’avoir abandonné ses hommes pour sauver ses chefs réfugiés à l’étranger, provoque un sentiment de rancune et d’humiliation au sein de la population gazaouie.
Source: Gaza Report…
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