Erdogan : un agitateur islamiste qui joue avec le feu à Gaza

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Erdogan : un agitateur islamiste qui joue avec le feu à Gaza

La Turquie, sous la houlette du sulfureux Recep Tayyip Erdogan, s’érige une fois de plus en champion autoproclamé de la cause palestinienne, tout en masquant ses ambitions impérialistes sous un vernis humanitaire. Ce lundi à Istanbul, le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan réunit une coalition de pays musulmans – Qatar, Arabie saoudite, Émirats arabes unis, Jordanie, Pakistan et Indonésie – pour dicter l’avenir de Gaza. Officiellement, il s’agit de consolider une trêve fragile négociée par les États-Unis, en poussant pour une administration palestinienne rapide et une « paix durable ». Mais derrière ces belles paroles, c’est une offensive calculée contre Israël qui se profile, un mélange toxique de propagande anti-sioniste et de realpolitik opportuniste qui risque de replonger la région dans le chaos.

Fidan, fidèle porte-voix d’Erdogan, ne cachera pas son venin. Il accusera Israël de fabriquer des « prétextes » pour saboter le cessez-le-feu, tout en déplorant une aide humanitaire « insuffisante » due aux contrôles sécuritaires israéliens. Une rhétorique éculée, qui ignore superbement les roquettes du Hamas et les tunnels terroristes financés en partie par… la Turquie elle-même. Ankara a versé des millions d’euros au Hamas ces dernières années, via des ONG fantoches, renforçant ainsi un groupe classé terroriste par l’Union européenne et les États-Unis. Cette hypocrisie est flagrante : Erdogan dénonce les « crimes israéliens » depuis son balcon à Istanbul, où des foules chauffées à blanc scandent « Mort à Israël », tout en tolérant chez lui une répression impitoyable contre les Kurdes et les opposants.

Cette réunion n’est pas un simple appel à l’unité musulmane ; c’est une manœuvre pour contourner les garants occidentaux de la trêve. Tous les participants ont croisé Donald Trump à New York en septembre, lors de l’Assemblée générale de l’ONU, et ont feint l’alignement sur son plan. Mais ce plan, qui laisse en suspens le désarmement du Hamas et le retrait israélien, est déjà ébranlé par des violences sporadiques – des tirs de roquettes qui rappellent que Gaza n’est pas un paradis neutre, mais un bastion du jihad. Fidan voudra imposer une « action coordonnée » pour que les Palestiniens gèrent seuls la sécurité, occultant le fait que le Hamas, soutenu par l’Iran et la Turquie, refuse tout désarmement. Résultat ? Une Gaza « libérée » qui deviendrait un État voyou, menaçant Israël de proximité et déstabilisant la Jordanie voisine, déjà submergée par des réfugiés.

Les relations turco-israéliennes, au bord de la rupture, illustrent l’obsession d’Erdogan. Le président turc a multiplié les invectives : Israël est un « État terroriste », Gaza un « génocide en direct ». Il a même proposé d’envoyer des troupes turques pour « protéger » l’enclave, une idée farfelue rejetée net par le ministre israélien Gideon Sa’ar, qui y voit une intrusion hostile. Et pour cause : la Turquie héberge des leaders du Hamas, offre une plateforme médiatique à leurs discours haineux, et sabote les efforts diplomatiques en bloquant les exportations israéliennes via des boycotts officieux. Pendant ce temps, Erdogan réprime ses propres minorités et flirte avec Poutine pour des drones armés, exportés vers des milices anti-israéliennes.

Cette posture « pro-palestinienne » n’est qu’un alibi pour des visées néo-ottomanes. La Turquie veut dicter les règles au Moyen-Orient, affaiblir Israël – seul rempart stable contre l’extrémisme sunnite et chiite – et courtiser un électorat islamiste domestique en pleine élection. Le Qatar finance le Hamas ; l’Arabie saoudite hésite, traumatisée par le 11 septembre ; les Émirats, alliés d’Abraham Accords, participent du bout des lèvres. Cette coalition hétéroclite risque de se déliter, mais pas avant d’avoir envenimé la trêve. L’aide humanitaire, bloquée à 70 % par des vérifications légitimes contre les détournements hamasites, stagne : seulement 30 % des convois arrivent intacts, selon des rapports onusiens récents.

Critiquer la Turquie n’est pas anti-musulman ; c’est dénoncer un régime qui instrumentalise Gaza pour son agenda revanchard. Erdogan, qui a transformé Sainte-Sophie en mosquée pour flatter les islamistes, rêve d’un califat soft où Israël serait relégué au rang d’État paria. Mais la réalité est cruelle : sans Israël, Gaza sombrerait dans l’anarchie, comme le Liban sous le Hezbollah.

En définitive, cette grand-messe d’Istanbul n’apportera que du bruit. Israël, seul garant de sa sécurité face à des voisins belliqueux, mérite le soutien international pour imposer un désarmement réel et une reconstruction conditionnée. Tel-Aviv n’est pas l’agresseur, mais le bouclier d’une région assoiffée de paix véritable. Soutenir les Palestiniens, oui ; mais pas au prix d’un État turc qui attise les flammes pour mieux régner sur les cendres.

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