L’organisation Emeth leYa’akov beIsraël a adressé aujourd’hui une mise en demeure juridique au directeur général des Chemins de fer israéliens (Rakéveth Israël), à la ministre des Transports Miri Regev, ainsi qu’à la conseillère juridique du gouvernement, les accusant d’appliquer une politique discriminatoire et illégale dans l’exploitation du service ferroviaire.
JDN
Renforcement pour les concerts, fermeture pour une manifestation
Selon l’organisation, il existe une différence flagrante de traitement entre divers événements publics :
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Pour les concerts du chanteur Eyal Golan au parc Hayarkon, les Chemins de fer israéliens ont annoncé le renforcement du service avec 14 trains supplémentaires.
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En revanche, à l’occasion d’un rassemblement de prière et de protestation légal prévu aujourd’hui à Jérusalem, la station centrale « Yitshak Navon » sera fermée totalement, empêchant ainsi de larges foules d’y accéder par les transports publics.
« Violation du principe d’égalité et de la liberté de manifester »
Dans la lettre de mise en demeure, l’organisation soutient qu’il s’agit d’une discrimination interdite, constituant une violation des principes d’égalité, de liberté de circulation et de liberté de manifestation — tous consacrés par la Loi fondamentale sur la dignité et la liberté de l’homme ainsi que par la jurisprudence de la Cour suprême.
L’organisation exige que les Chemins de fer israéliens et le ministère des Transports adoptent une politique neutre et équitable dans l’exploitation du réseau pour tout type d’événement, public ou privé.
Faute de réponse satisfaisante ou d’engagement écrit, Emeth LeYa’akov menace de saisir la justice.
Déclaration de l’organisation
« Il est inacceptable que, dans un État démocratique, les Chemins de fer israéliens renforcent leurs lignes pour des spectacles de divertissement, mais bloquent l’accès à une manifestation légale.
C’est une discrimination flagrante qui porte atteinte aux droits fondamentaux de citoyens respectueux de la loi. »
Responsabilités croisées
Comme publié plus tôt dans la journée, les Chemins de fer affirment que la décision relève de la police israélienne, tandis que la police réplique qu’il s’agit d’une décision interne de la direction de la compagnie ferroviaire, prise sous sa seule responsabilité.
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