Lekh Lekha: les 10 Épreuves d’Abraham (1) Vidéo

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Lekh Lekha: les 10 Épreuves d’Abraham (1) Vidéo

Cette semaine, nous abordons l’histoire d’Abraham, LE couple par excellence où cet homme apparaît dans toute la grandeur de son âme avec son épouse dont la sensibilité et l’intégrité de conscience vis-à-vis de ce peuple qui va naître d’elle n’ont pas d’égal. Je vous propose pour les semaines à venir de trouver encore d’autres aspects des dix épreuves d’Abraham.
Bonne semaine… A partir de mardi soir et mercredi 7 heshvan, en Israël nous opterons pour les 3 amidoth pour la version d’hiver du paragraphe « mevarekh hashanim ».
Qu’HaShem nous bénisse et nous protège tous là où nous nous trouvons.
Cordialement, Dr Caroline Elisheva Rebouh PhD.

Selon le midrash Abraham n’était âgé que de 3 ans lorsqu’il constata que Térah, son père taillait et confectionnait des idoles et, étant donné l’ambiance sociale qui régnait alors, il pensa tout d’abord que s’il était un dieu cela ne put être une statue qui était taillée par la main d’un homme, puis, en observant les astres qui inondaient le monde de leur lumière, il se dit que sans doute le soleil qui réchauffait et éclairait le monde, le soleil qui pouvait brûler la peau ou sécher des aliments, que cet astre merveilleux était sans doute un dieu puis, la nuit venue il réfléchit et se dit que s’il avait disparu et s’était vu éclipsé par la lune cette merveilleuse dame argentée accompagnée de son cortège d’étoiles elle était sans doute une déesse.

Mais, à nouveau tout disparut au petit matin lorsque, à nouveau, le jour se leva et le soleil au fil des heures s’intensifia.
Lorsqu’il fut persuadé de la justesse de sa réflexion et qu’il pria le D. UN et que le Maître du Monde se dévoila à lui, il imagina cette mise-en-scène qui mit en scène une statue armée d’un bâton et plusieurs statues brisées, à terre.
Evidemment, il essuya la colère de son père mais surtout tout ceci arriva aux oreilles de Nimrod qui, par la suite, fit saisir Abraham et le fit jeter dans la fournaise.
Nous avons évoqué plus haut qu’Abraham ayant découvert qui était le Roi des Rois, le Maître de l’Univers, reçut la révélation et put converser avec HaShem qui le fit ressortir sain et sauf de la fournaise ardente… c’est ainsi que le futur patriarche fut l’objet d’un parcours de vie exceptionnel et fut le spectateur de nombreux miracles.
Ces faits ne figurant que dans des recueils midrashiques, le Rambam/ Maïmonide ne commence à recenser les dix épreuves d’Abraham qu’après le célèbre LEKH LEKHA et pas avant à l’instar d’autres penseurs.
Avant de poursuivre il apparaît nécessaire pour plusieurs lecteurs de préciser les règles de translittération :
Les lettres hébraïques qui posent quelques problèmes de translittération/transcription sont : le alef, le’hé, le heth, le khaf, le ‘Aïn, le tsadé (tsadik) et le shine.
En effet, certains transcrivent le shine come le « ch » français mais il apparaît alors une difficulté car, en allemand le ch est prononcé gutturalement comme dans achtung, pour les hispanophones le ch correspond à tch, en italien cela correspond à k donc, la meilleure façon de retranscrire le shine est sh au lieu du š (que l’on ne trouve que sur les tableaux de symboles) de cette façon שבת est retranscrit shabbath.
Le tsadé/tsadik est retranscrit ž et donc il est plus commode pour tous d’inscrire ts ou tz car parfois on le retrancrit comme un Z et pour certains lecteurs le Z est zède et pas ts ou tz.
La difficulté réside en la lettre heth (8ème lettre de l’alphabet hébraïque) qui devrait être retranscrite ainsi : un h avec un point au-dessous : ḥ est le plus simplement retranscrite par un h pour faire la différence avec le khaf retranscrit en kh.
Quant au ‘hé ou 5ème lettre de l’alphabet il est souvent retranscrit en ‘h.
Pour le alef on inscrit avant la voyelle qui est au-dessous avec une apostrophe renversée ainsi ce sera ʻ comme ʻalef. Ou parfois rien, aucun signe pour faciliter à chacun la retranscription.
Pour la lettre ayin ce sera une simple apostrophe ainsi écrira-t-on ya’akov ou parfois certains écriront yaâkov avec un accent circonflexe.
La finalité étant de permettre aux hébraïsants de reconnaître le mot tel qu’il aurait été écrit en caractères hébraïques. A suivre....

Caroline Elishéva REBOUH  ד »ר קרולין אלישבע רבוה בן אבו Etudes Juives
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