Sous l’inspiration de Trump : l’Europe prépare un plan pour mettre fin à la guerre en Ukraine

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Les pays européens élaborent un plan en 12 points pour mettre fin à la guerre en Ukraine, inspiré semble-t-il du plan en 20 points du président américain Donald Trump visant à mettre fin à la guerre à Gaza et à libérer les otages.
Selon le rapport publié par Bloomberg, l’Ukraine recevrait des garanties de sécurité, un accès accéléré à l’Union européenne et une aide financière pour la reconstruction.
La Russie, quant à elle, bénéficierait d’une levée progressive des sanctions.

JDN

Les principaux points du plan

La guerre se terminerait sur la base des lignes de front actuelles.
Tous les enfants ukrainiens déportés en Russie seraient rapatriés, et les prisonniers de guerre des deux camps seraient échangés.
L’Ukraine obtiendrait des garanties de sécurité internationales, des fonds pour réparer les dégâts de la guerre et un processus accéléré d’adhésion à l’Union européenne.

Ce que la Russie recevrait

En contrepartie, la Russie obtiendrait la levée graduelle des sanctions internationales et la restitution d’avoirs gelés à hauteur de 300 milliards de dollars, à condition de transférer à l’Ukraine des fonds destinés à la reconstruction.
Cependant, toutes les sanctions seraient immédiatement rétablies si Moscou reprenait les hostilités contre l’Ukraine.

L’avenir des territoires occupés

Après la fin de la guerre, des négociations seraient ouvertes entre Kiev et Moscou sur le sort des régions occupées.
Néanmoins, ni l’Ukraine ni les pays européens ne reconnaîtraient officiellement la souveraineté russe sur ces territoires.

Contexte politique

Ce plan émerge à la suite d’une rencontre jugée infructueuse entre le président ukrainien Volodymyr Zelensky et Donald Trump à la Maison-Blanche.
Selon les sources, Trump aurait refusé d’approuver le transfert de missiles de longue portée Tomahawk à l’Ukraine, essentiels pour contrer la Russie.
Zelensky avait déjà affirmé que l’absence de décision sur cette livraison d’armes permettait à la Russie d’être “moins engagée sur le plan diplomatique”.

Ainsi, le plan européen cherche à combiner la cessation des hostilités, la reconstruction et une diplomatie pragmatique, suivant la logique transactionnelle initiée par Trump dans ses efforts de paix au Moyen-Orient.

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