La vie professionnelle peut venir avec beaucoup d’épanouissement et d’accomplissement mais elle peut aussi pousser à la fatigue et dans les cas les plus intenses au burn-out. Le burn-out, ce n’est pas une flemme passagère ni une déprime du dimanche soir. C’est une réaction physiologique à un stress professionnel chronique, un crash en règle du corps et du mental. C’est bien plus répandu qu’on le croit, surtout dans certains domaines professionnels.
Pas mal d’études se sont attardées sur le sujet de la santé mentale et du burnout au travail. LinkedIn a interrogé 16.000 personnes aux États-Unis et les résultats sont sans appel : 4 actifs sur 10 se disent bloqués dans leur poste et en situation de burn-out.
Quel est le métier le plus touché par le burn-out ?
Le métier le plus touché par le burn-out serait, selon cette étude, celle de chargé.e de projet, dans diverses industries. Ce métier est en effet à forte charge mentale, avec des niveaux de pression et de stress record, et souvent très peu de reconnaissance. Une autre enquête menée au Royaume-Uni sur 2000 participants révèle que les secteurs de la santé et de l’éducation sont ceux où les employés sont le plus touchés par le stress et le burnout, plus d’un tiers d’entre eux auraient déjà pleuré au travail. À l’inverse, les métiers dans le consulting, l’immobilier et le développement d’entreprises sont beaucoup moins à risque de burn-out selon l’étude réalisée par LinkedIn. Les femmes auraient plus tendance à révéler les situations de burn-out et également les employés les plus jeunes, chez les gen-z mais aussi certains millenials.
Les conditions de travail influent sur le burn-out ?
Au-delà des certains milieux qui sont beaucoup plus stressants que d’autres, les conditions de travail peuvent aussi influer sur les risques de burnout. Les salariés qui travaillent sur site à plein temps sont beaucoup plus à risque que ceux en hybride ou qui travaillent pleinement chez eux. Travailler chez soi pourrait, en plus de faire diminuer les niveaux de stress et rendre les employés plus productifs. Glorifier l’épuisement professionnel n’est cependant pas une chose à faire, car le burn-out n’est en rien un signe d’implication ou de productivité.
Identifier les signes avant-coureurs et réadapter son rythme et son mode de travail peut s’avérer être une bonne façon de faire pour réduire les risques du burn-out, mais certains secteurs sont difficilement adaptables.
Les signes de burn-out au travail
Quand vous vous réveillez déjà vidé, que vous devenez cynique, que les week-ends ne suffisent plus à “recharger les batteries”, que votre corps vous envoie des signaux (douleurs inexpliquées, sommeil chaotique, crises d’angoisse), il est temps de lever le pied. Le burn-out n’est pas une faiblesse individuelle, mais la preuve que notre façon de travailler, de manager et de valoriser l’humain doit changer.
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