Après deux années marquées par la guerre et une forte perturbation du trafic aérien, les tarifs des vols à destination et en provenance d’Israël semblent progressivement se stabiliser.
Les prix, qui avaient atteint des niveaux exceptionnellement élevés en raison de la réduction du nombre de compagnies étrangères opérant dans le pays et de la forte demande sur les transporteurs locaux, reviennent à des niveaux comparables à ceux observés avant le conflit, d’après une étude de The Marker étudiant les tarifs de novembre 2025 par rapport à novembre 2022.
Cette détente tarifaire s’explique par la reprise graduelle des vols internationaux à l’aéroport Ben Gourion, l’augmentation de l’offre de sièges ainsi qu’un climat d’optimisme prudent lié aux perspectives de fin des hostilités.
Plusieurs compagnies étrangères reprennent en effet leurs liaisons régulières, notamment British Airways (pleine reprise prévue le 26 octobre), Swiss ou encore Air Canada.
Parallèlement, les compagnies à bas coût telles que Wizz Air, TUS Airways et Blue Bird Airways accroissent la fréquence de leurs dessertes. En revanche, Ryanair a annoncé qu’elle ne reprendrait pas ses vols vers Tel Aviv cet hiver, dénonçant le refus de l’Autorité des aéroports d’Israël de confirmer ses créneaux historiques pour l’été 2026 et de garantir le maintien du terminal low-cost T1.
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