Une évolution qui, sur fond de fin de guerre et de reprise économique, pourrait ouvrir la voie à une première baisse des taux d’intérêt dès novembre

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Bonne nouvelle pour l’économie israélienne. Alors que le pays entame la phase de sortie de guerre, le taux d’inflation annuel a chuté à 2,5 % en septembre, contre 3,1 % le mois précédent, selon les données du Bureau central des statistiques. L’indice des prix à la consommation a enregistré une baisse de 0,6 %, soit une diminution plus forte que prévu — un signal encourageant qui pourrait pousser la Banque d’Israël à abaisser ses taux d’intérêt dès novembre, une première depuis près de deux ans.
Les prix des logements neufs ont reculé de 1,2 %, tandis que les prix de l’immobilier global ont baissé de 0,6 % sur la période juillet-août. Des diminutions marquées ont également été constatées dans plusieurs secteurs : fruits frais (-3,2 %), culture et loisirs (-2,4 %), transports et communication (-2,2 %), alimentation (-0,5 %) et habillement (-0,3 %).
En revanche, les loyers continuent de grimper : +2,6 % pour les locataires renouvelant leur bail et +5,3 % pour les nouveaux contrats. Une tendance qui reflète la tension persistante sur le marché du logement. Le vice-président de l’Association des constructeurs, Amit Gottlieb, a réagi vivement à la publication du rapport, appelant la Banque d’Israël à « cesser d’étrangler le secteur de la construction ». Selon lui, « le taux d’intérêt élevé paralyse les promoteurs et décourage les nouveaux projets », alors même que « la demande de logements reste forte et que les réservistes rentrant du front ne trouvent pas à se loger ». Gottlieb met en garde contre un « risque d’effondrement des mises en chantier » dans les prochains mois, ce qui réduirait encore l’offre et ferait repartir les prix à la hausse. « Si la Banque d’Israël ne baisse pas rapidement ses taux, le marché du logement risque de sombrer dans une crise structurelle », prévient-il. Cette accalmie inflationniste, associée à une diminution du risque géopolitique, pourrait toutefois marquer le début d’un redressement économique attendu après deux années de turbulences.
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