Altice France a refusé ce matin l’offre à 17 milliards d’euros déposée conjointement par Orange, Bouygues Telecom et Free. Mais l’homme d’affaires a-t-il les moyens de tordre le bras à ses rivaux ?
La consolidation française des télécoms, c’est parti. Tel est en substance le message délivré par les analystes américains de JPMorgan après l’offre conjointe et non engageante déposée mardi soir par Orange, Bouygues et Free sur le rachat d’une partie d’Altice France, l’empire des télécoms du milliardaire Patrick Drahi.
Après plusieurs mois de rumeurs, les trois acteurs tricolores se sont mis d’accord sur un partage des actifs de SFR, mais également sur un prix.
Ils proposent 17 milliards d’euros pour la reprise d’une série d’actifs, (la dette étant non comprise), et notamment beaucoup de morceaux de SFR, dont ses 19,3 millions de clients mobiles ainsi que 6,1 millions sur le fixe.
Les négociations s’annoncent ardues.
« Quelle que soit l’offre que nous mettrons sur la table, il va d’abord dire non », pronostiquait auprès du Figaro le dirigeant d’un des trois opérateurs il y a quelques jours. En effet, ce mercredi matin, l’offre a été rejetée par Altice France.
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