L’armée israélienne a fait parvenir mardi soir, via la Croix-Rouge, quelque 45 dépouilles mortelles de Palestiniens à l’hôpital Nasser de Khan Younès, où le service d’anatomo-pathologie de l’établissement va avoir de grosses difficultés pour les identifier.
Tous les corps avaient été conservés dans des réfrigérateurs, ce qui aurait du faciliter la tâche des médecins palestiniens. Les corps de ces personnes avaient tous pieds et mains liés, certains avec un bandeau sur les yeux, ce qui laisse à penser qu’ils avaient été exécutés une fois capturés. Certains portent des traces de blessures par balles, tandis que d’autres cadavres correspondent manifestement à ceux de martyrs écrasés, déjà morts ou encore vivants, par les tanks de l’armée génocidaire.
Surtout, au lieu de porter des étiquettes nominatives, les dépouilles rendues ne sont marquées que par des numéros, ce qui va rendre difficile leur identification et la remise de leurs restes aux familles concernées, si ces dernières n’ont pas elles-aussi été totalement supprimées par l’armée israélienne au cours du génocide.
Parallèlement, le Hamas devait restituer mercredi matin 4 dépouilles supplémentaires d’Israéliens captifs, portant le total à 12 (sur 24 ou 25) depuis lundi.
Citant des sources diplomatiques, le quotidien Haaretz annonçait mercredi matin que l’armée d’occupation avait accepté d’ouvrir le passage de Rafah (dans le sens Égypte-Gaza seulement), permettant l’entrée de 300 camions d’aide, en principe dans la journée.
Enfin, les autorités israéliennes ont reconnu que le prisonnier Yomira Nemrodi, dont elles ont récupéré les restes, était mort des suites d’un bombardement de leur propre aviation.
CAPJPO-EuroPalestine
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