Outre-Atlantique et en Israël, de plus en plus de start-up se lancent sur le marché de la fertilité et du diagnostic embryonnaire, avec pour ambition affichée de rassurer les futurs parents sur le patrimoine génétique de leur progéniture. Un recours à la technologie qui s’apparente, pour ses nombreux détracteurs, à une forme d’eugénisme.
Selon le Washington Post: « Au printemps dernier, une assemblée de trentenaires fortunées s’est réunie autour d’une table garnie de cocktails sans alcool adaptés aux femmes enceintes et décorée d’orchidées pour écouter une conférence sur une méthode révolutionnaire d’optimisation de leur progéniture. Noor Siddiqui, fondatrice d’une start-up de dépistage embryonnaire, était l’invitée d’honneur de cet événement qui se tenait à Austin, au Texas. Elle a chanté les louanges des algorithmes personnalisés et de l’analyse génomique, lesquels nous aideront bientôt, a-t-elle assuré, à éradiquer quantité de pathologies et de maladies.
Plusieurs invitées, dont Shivon Zilis, une cadre de la tech qui venait de donner naissance, dans le secret, au treizième enfant d’Elon Musk, arboraient des casquettes aux tons pastel distribuées par Noor Siddiqui. Des casquettes estampillées d’un seul mot écrit en majuscule : “BABIES”.
Étoile montante dans l’univers des start-up, Noor Siddiqui est spécialisée dans la fertilité et bénéficie du soutien financier de plusieurs grands investisseurs de la tech. Installée à San Francisco, Orchid Health, sa société, analyse l’ADN d’embryons pour détecter d’éventuelles anomalies chromosomiques potentiellement liées à des milliers de maladies ».
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